Doc'Moments

Intelligence stratégique et plateformes collaboratives : De nouvelles perspectives pour la veille documentaire

 

La veille et le sourcing sont au cœur des métiers de l’information et de la documentation C’est précisément pour mettre en œuvre la veille ou l’intelligence économique associée à une plateforme collaborative, qu’a été créée la Start Up Esprits Collaboratifs. La plateforme collaborative Curebot permet de faciliter le travail du veilleur en développant des processus de veille automatisée.

Julien Duprat CEO EspritsCollaboratifs

Ingénieur généraliste, professionnel de l’intelligence économique, Julien Duprat est convaincu que l’optimisation collective du traitement du cycle de l’information est la clé de la performance des entreprises et organisations.

Sa vision ? Une intelligence économique collaborative, responsabilisante, où chaque salarié, chaque métier, chaque collectif améliore sa propre performance et donc celle de son entreprise par le développement de nouvelles connaissances et compétences.

Convaincu de la nécessité de rendre les démarches de veille, d’analyse, de prospective et d’intelligence économique plus collaboratives, Julien Duprat a créé Esprits Collaboratifs, une entreprise qui accompagne les entreprises et organisations dans leur mise en place de démarches de veille et d’analyse. Fort de vingt ans d’expérience en veille, analyse, et accompagnement de démarches de veille au sein d’entreprises, Julien Duprat a compris les limites des outils de veille historiques et a imaginé Curebot, la plateforme de veille professionnelle et collaborative nouvelle génération développée par Esprits Collaboratifs qui est aujourd’hui utilisée par plus de 15 000 personnes, salariés de grands groupes comme de startups, PME, PMI ou organismes publics.

Arnaud TUPINIER, Chief Development Officer, EspritsCollaboratifs

Arnaud Tupinier, scientifique passionné, est issu d’une formation d’ingénieur conjointe de l’hôpital Henri Mondor et de l’ESIEE, favorisant la communication entre professionnels de la santé et développeurs de solution technique. Fort d’une culture générale informatique et scientifique, l’émergence des NBIC, de l’IoT et de l’IA ont rapidement suscité son intérêt et l’ont conduit à travailler sur la conception et la mise au point d’outils innovants dans le cadre de la R&D orientée santé, au Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA).

Tout comme dans le domaine de la santé, Arnaud voit dans cette révolution numérique en cours une philosophie et des valeurs qui le touchent profondément : la veille collaborative, la gestion des connaissances, l’intelligence collective, la co-construction, la collaboration et l’innovation ouverte sont, à ses yeux, la clé d’une nouvelle dynamique de travail, d’une émulation autour de processus inclusifs et d’une vision partagée des objectifs stratégiques de l’entreprise. C’est cette conviction qui l’a poussé à s’engager dans l’aventure professionnelle et entrepreneuriale au sein d’Esprits Collaboratifs.

Présentation conjointe de Julien Duprat et d’Arnaud Tupinier
Télécharger (FR)

Comment vont évoluer les pratiques de veille sur les réseaux sociaux ?

Carole Tisserand-Barthole Rédactrice en chef des revues Bases et Netsources (https://www.bases-netsources.com/) destinées aux professionnels de l’information et de la veille francophones.

Après des études de lettres et un master en sciences de l’information à l’ENSSIB à Lyon, elle a intégré le cabinet de veille et d’intelligence économique FLA Consultants en 2008 en tant que chargée de recherche et de veille et collaborait alors déjà régulièrement aux revues Bases et Netsources.

Que ce soit pour la veille stratégique, concurrentielle, métier et même scientifique et innovation, les réseaux sociaux sont aujourd’hui souvent devenus des sources incontournables. Pour autant, ils restent complexes à intégrer à ses processus de veille du fait de la nature de leurs contenus, le manque d’ouverture de ces outils à des outils externes et le peu de fonctionnalités de recherche et de veille disponibles.

Quelles sont aujourd’hui les solutions et méthodes disponibles pour faire de la veille sur les réseaux sociaux ? Et comment tout cela pourrait-il bien évoluer dans les prochaines années : ira-t-on vers plus de simplicité pour les intégrer à sa veille ou bien alors plus de complexité ? et auront-ils toujours autant d’intérêt pour la veille professionnelle ?

Présentation de Carole Tisserand-Barthole
Télécharger (FR)

Concevoir une stratégie de sourcing efficace pour sa veille

Michèle Orban, Formatrice et coach en veille professionnelle

Chargée de veille juridique et consultante, Michèle Orban a fondé Veille @ttitude en 2013 afin d’accompagner les entreprises et les particuliers dans la conception d’un système automatisé de surveillance de l’information adapté à leurs besoins. Sensibilisée aux conséquences de l’infobésité, elle se définit volontiers comme une diététicienne de l’information et s’inscrit dans une démarche réflexive sur les comportements informationnels contemporains. Elle a également le plaisir d’enseigner dans les Hautes Écoles ICHEC-ISFSC et Bruxelles-Brabant.

Le choix des sources est l’axe fondateur sur lequel repose tout système de veille. C’est lui qui conditionne la qualité des résultats récoltés. C’est également lui qui en conditionne la quantité. Lorsque l’on souhaite s’informer, il est donc indispensable de s’arrêter un instant afin de réfléchir à une stratégie de sourcing efficace et adaptée à ses besoins. Quelle information recherche-t-on ? Comment choisir son bouquet de sources et s’assurer qu’il couvre le périmètre informationnel nécessaire ? Quelles techniques utiliser pour découvrir de nouvelles sources ? Est-il possible de veiller sans se laisser noyer par la quantité des sources possibles ? Comment exploiter l’intelligence collective ? Autant de questions qui servent  de fil conducteur tout au long de cette intervention.

Présentation de Michèle Orban
Télécharger (FR)

 

Quelle gestion documentaire au Musée Royal d’Afrique centrale aujourd’hui ?

Els Cornelissen, Chef du Département Patrimoine, Musée royal d’Afrique centrale

Els Cornelissen a commencé sa carrière au Musée royal de l’Afrique centrale en 1984. Elle est Chef du Département d’Anthropologie culturelle et d’Histoire, du Service Patrimoines et du Service d’Histoire et Politique  Elle est également  en charge de la coordination administrative du Service de Gestion de Collections et Archives et de la Bibliothèque centrale. Cette combinaison  éclectique  de matières   lui confère la représentativité adéquate pour nous parler du fonctionnement bibliothéconomique du MRAC.

En tant qu’institution scientifique fédérale pourvue d’un musée,  le Musée royal d’Afrique centrale ne dispose pas d’une bibliothèque avec des heures  d’ouverture ni d’ un service de prêt. Les différentes sections et la bibliothèque centrale sont accessibles uniquement sur rendez-vous. Ce sont des instruments de travail guidés par le développement du prêt et de la recherche. Le contexte international du fonctionnement institutionnel pose la question d’un accès digital exponentiel des sciences humaines et exactes en bibliothéconomie.. La consultation des bibliothèques de sciences humaines va souvent de pair avec l’accès à d’autres supports d’information : archives, Photographies historiques,  enregistrements sonores et autres collections. Une gestion spécifique des bibliothèques  évolue donc en une gestion documentaire diversifiée et intégrée. 

 

Présentation d’Els Cornelissen
Télécharger (FR/NL)

Table ronde virtuelle Ligue Braille : Lecture et public empêché état des lieux en Belgique

Quel accès à la littérature pour les personnes déficientes visuelles en Fédération Wallonie-Bruxelles ?

Michèle Dubois Bibliothécaire dirigeante, Ligue Braille

Présentation des spécificités du livre sonore DAISY et de l’offre des Bibliothèques spéciales, qui permettent aux personnes déficientes visuelles d’avoir accès à la littérature en Fédération Wallonie-Bruxelles. Citons notamment la bibliothèque de la Ligue Braille qui propose à ses bénéficiaires une collection de plus de 35 000 livres adaptés
.
Télécharger (FR)

Vue de Flandre : la Luisterpuntbibliotheek et son expérience relative à l’accueil des publics dyslexiques

Saskia Boets, Directeur lezers, collectie en communicatie Luisterpuntbibliotheek)

Luisterpuntbibliotheek est la bibliothèque publique néerlandophone où les personnes aveugles, malvoyantes ou souffrant de l’une ou l’autre forme de trouble de la lecture peuvent emprunter des livres adaptés. Sa mission est de procurer de la lecture adaptée à toute personne ne pouvant momentanément ou définitivement utiliser des livres ordinaires. Retour sur ses activités et sur son expérience relative à l’accueil des publics dys’.

Télécharger (NL)

Et à l’international ? Le Traité de Marrakech et Le Service Mondial d’Échange de Livres de l’ABC

Luc Maumet, Bibliothécaire au Consortium pour des livres accessibles (ABC) / Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.

Le Traité de Marrakech permet la production et l’échange transfrontière de livres accessibles. Ce traité historique a été adopté le 27 juin 2013 par les États membres de l’OMPI et est entré en vigueur le 30 septembre 2016 après avoir été ratifié par 20 de ces États membres. Le service mondial d’échange de livres de l’ABC est une initiative visant à mettre en œuvre le Traité de Marrakech au niveau opérationnel. Ce service interbibliothèques international offre la possibilité aux organismes participants d’étoffer gratuitement leurs collections dans le cadre d’un échange avec des bibliothèqcues d’autres pays.

Télécharger (FR)

Julie Birkholz
Dr. Julie M. Birkholz est professeure assistante en Humanités numériques au Ghent Centre for Digital Humanities de l’Université de Gand et responsable du Digital Research Lab de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR).
Son expertise de recherche porte sur l’analyse historique des réseaux sociaux. De 2017 à 2020, elle a été boursière en humanités numériques sur le projet ERC Agents of Change Research WeChangEd, étudiant les réseaux historiques des femmes éditeurs, de périodiques et d’organisations en Europe, ainsi que la gestionnaire de données de recherche pour les données liées et ouvertes des informations bibliographiques de ces éditeurs. De 2014 à 2017, elle a été chercheuse postdoctorale au Centre for Higher Education Governance Ghent, où elle a fait des recherches sur l’identification des réseaux sociaux au travers des données du web. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences de l’organisation de l’Université d’Amsterdam (Pays-Bas).
Etant donné que l’étude des réseaux, tant sur le plan théorique que méthodologique, croise différentes disciplines, ses recherches sont intrinsèquement interdisciplinaires.

Sally Chambers
Sally Chambers est la coordinatrice de recherche du projet data.kbr.be et coordinatrice de recherche en humanités numériques au Ghent Centre for Digital Humanities. De plus, elle coordonne quotidiennement la participation de la Belgique au sein de DARIAH, the Digital Research Infrastructure for the Arts and Humanities. L’objectif de DARIAH en Belgique est d’offrir un portefeuille durable de services pour soutenir la recherche numérique dans les arts et les sciences humaines. Elle est titulaire d’une licence en littérature et psychologie, d’une maitrise en études culturelles et d’un diplôme de troisième cycle en gestion des services d’information.

Digital Research Lab
L’objectif du KBR Digital Research Lab consiste à faciliter les recherches utilisant des techniques de text mining et de data mining (fouille de textes et de données) afin d’explorer les collections diversifiées, multilingues, numérisées et numériques de KBR. Il s’agit notamment de favoriser l’accès numérique aux sources textuelles et d’encourager, à des fins de recherche, l’utilisation et la réutilisation de ces sources, des données et des métadonnées relatives aux différentes collections. Le Lab entend être un lieu de recherche et d’expérimentation fournissant un soutien important en vue de la réalisation de tels projets numériques. Sont concernés en particulier les projets exploitant les collections de KBR et qui font appel à des outils numériques tels que le text mining et le data mining ou, plus globalement, qui relèvent des humanités numériques.

DATA-KBR-BE
Le projet DATA-KBR-BE est une collaboration interdisciplinaire entre experts du patrimoine culturel, chercheurs en humanités numériques (digital humanities) et experts en sciences des données (data scientists). L’objectif est de donner accès aux données structurées des collections numérisées et nées numériques de KBR, dans le cadre de Open Science. DATA-KBR-BE optimisera l’infrastructure ICT existante de KBR. Ce projet favorisera un accès durable aux données structurées des collections numérisées, notamment dans le domaine de la recherche en humanités numériques (digital humanities).

Présentation conjointe de Julie Birkholz et Sally Chambers 

Télécharger (EN)

Traitement des données personnelles aux fins d’archivage & Droit à l’oubli

Erika Ellyne est avocate au sein du cabinet Ariga et passionnée par les nouvelles technologies. Elle a commencé son parcours professionnel en tant que chercheuse académique à la VUB, dans les matières de la propriété intellectuelle, la protection des données, et le droit de la concurrence.  Elle a poursuivi sa formation en devenant avocate spécialisée en droit des nouvelles technologies au barreau de Bruxelles. Aujourd’hui, elle continue à développer ses compétences en IT.

Johan Vandendriessche est avocat spécialisé dans le droit des TIC, la vie privée, le traitement des données à caractère personnel et la propriété intellectuelle. Il est avocat associé du cabinet Affluo.

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) contient des dispositions spécifiques qui peuvent faciliter le traitement des données personnelles à des fins d’archivage, de recherche scientifique et historique et à des fins statistiques. Me Johan Vandendriessche expliquera les possibilités, les dispositions favorables et les limitations prévues par le RGPD et la législation nationale qui en découle.

Ce même RGPD garantit aussi le droit à l’oubli et à l’effacement des données permettant au citoyen de ne pas être hanté par une erreur de jeunesse mise en exergue par Google. Me Erika Ellyn expliquera l’origine et le contexte de ces droits au sein du RGPD et des droits fondamentaux avant de présenter le développement jurisprudentiel et l’articulation actuelle du droit à l’oubli et à l’effacement des données mis en rapport avec le métier de documentaliste.
Présentation d’Erika Ellyne
Télécharger (FR)

 

Présentation de Johan Vandendriessche
Télécharger (NL)

Des bibliothécaires pris dans le mode projet : retour sur la conception d’une grande bibliothèque en France

Emilie GARCIA GUILLEN, docteur en sociologie, Université libre de Bruxelles

La thèse présentée par l’oratrice explore un projet de conception d’une grande bibliothèque dans une métropole française récemment instituée, appelée à être un équipement culturel phare à l’échelle de l’agglomération. Les enjeux de cette grande bibliothèque censée être « porteuse de sens et d’avenir pour les habitants » sont donc très importants pour les élus à divers titres (dynamisme de la politique culturelle, image de la ville, rayonnement de la métropole, etc.). La recherche se penche plus précisément sur l’activité des bibliothécaires occupés à travailler sur cette bibliothèque, « en mode projet ».

Ci dessous le résumé de la thèse d’Emilie Garcia

Télécharger (FR)

Reprobel et le Droit d’Auteur : Nouvelles perspectives

Kurt Van Damme, Head of Sales (Private) legal & International, Reprobel
Prof. Vincent Cassiers, Chargé de cours, UC Louvain

Reprobel représente les auteurs et les éditeurs belges de livres et magazines littéraires, informatifs, éducatifs, scientifiques et professionnels, d’articles de presse, de photographies, d’illustrations et d’autres œuvres visuelles et d’œuvres musicales (à l’exclusion des partitions). Reprobel représente également, par le biais de plus de 35 conventions de représentation, un répertoire étranger important. Reprobel gère, comme guichet unique, la rémunération légale de la « reprographie » (photocopies) mais offre également une licence combinée qui comprend notamment les impressions, les scans, les copies numériques, la communication numérique interne et externe, les présentations Powerpoint et l’archivage numérique d’œuvres protégées.
Kurt Van Damme a présenté Reprobel dans le cadre de la propriété intellectuelle

Télécharger (FR)

En réponse à cette présentation Vincent Cassiers nous a présenté quelques questions concernant la repropgraphie

Télécharger (FR)

La complexité de l’ouverture : Débat sur l’avenir de l’Open Science

Sara Decoster
Chargée de l’Open Science, KU Leuven

Quand Stevan Harnad a suggéré, en 1994, que les chercheurs mettent leurs publications gratuitement à la disposition de chacun, il s’agissait, d’après les termes de l’intéressé lui-même, d’une « proposition subversive ». Aujourd’hui, l’open science est devenue incontournable dans le monde académique. Désormais, il s’agit d’une priorité pour la Commission Européenne, qui impose ses principes aux chercheurs qu’elle finance.
Alors, tout va pour le mieux ? Pas nécessairement. Il n’y a pas si longtemps, le débat pouvait se résumer, grosso modo, à une opposition entre, d’une part, des éditeurs cupides, mus par l’appétit du gain, imposant des prix d’abonnement absolument rébarbatifs, et d’autre part, les universités, argumentant que la science se devait d’être accessible à tous, tant aux chercheurs moins fortunés, travaillant possiblement dans les pays en voie de développement, qu’aux contribuables.
Aujourd’hui, les éditeurs jouent pleinement le jeu de l’open science, mais ils tentent toujours d’imposer leurs conditions. Il n’est pas rare qu’un chercheur peut ouvrir son article à tous, à condition qu’il accepte de payer plusieurs milliers d’euros de « frais de publication ». Comme ce business est particulièrement lucratif, des éditeurs prédateurs ont émergé. Ils tentent d’attirer les chercheurs pour publier dans une revue faussement scientifique, qui est mise en ligne sans passer par l’étape, indispensable, de validation par les pairs.

Télécharger (NL/FR)

La photographie de presse à l’Agence Van Parys

Nico Gastmans, Gestionnaire, Agence Van Parys. Il a notamment organisé avec le CEGESOMA l’exposition sur le 75e anniversaire de la libération de Bruxelles en septembre 2019

L’agence de Presse photographique Van Parys : une véritable institution dans l’histoire de la presse photographique en Belgique depuis 1918. Germaine Van Parys fut une pionnière dans son domaine. Elle devint la première femme photographe de Presse et s’imposa dans un monde professionnel essentiellement masculin. Elle commence ses activités de photographe en 1918 et fonde par la suite l’agence de presse qui porte son nom. De ce fait, elle récupère les archives photographiées durant ses années sous contrat. Elle acquiert une notoriété par ses contrats avec diverses entreprises, ses liens avec la famille royale et le monde artistique. L’agence est reprise sous la houlette d’Odette Derèze début des années 60 et s’inscrit dans un réseau international. L’agence devient une société anonyme en 1983 et continue son développement en s’orientant aussi vers la photo de stock. Tom et Nico Gastmans qui ont repris l’agence sont à la tête d’un patrimoine de 35 000 clichés de verre, 750 000 négatifs couleurs et de 750 000 positifs couleur.

Télécharger (FR)

Gestion de la documentation numérique à l’IRPA

Erik Buelinckx,Chercheur et Gestionnaire  de projet, Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA)

Julie Mauro, Documentaliste, Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA)

L’Institut Royal du Patrimoine Artistique, l’un des 10 établissements scientifiques relevant des compétences du ministère de la Politique scientifique fédérale (Belspo), se consacre à la documentation, l’étude, la conservation et la valorisation des biens artistiques et culturels du pays. Pour ce faire, une de ses missions principales est l’établissement d’un inventaire des œuvres sur un support photographique ou numérique et le rendre accessible au public.

Riche d’un peu plus d’1 million de négatifs, ce fonds est numérisé, identifié et conservé en interne par la cellule DIGIT créé en 2013 dans le cadre du projet DIGIT lancé par Belspo. Il est accessible via le site BALaT (http://balat.kikirpa.be).

Le projet DIGIT a pour objectif également la numérisation du fonds des dossiers d’intervention de l’IRPA. Ce fonds qui remonte aux années 40 jusqu’à aujourd’hui, est le reflet d’une grande partie de l’histoire de la conservation-restauration du patrimoine en Belgique.

En plus, l’IRPA développe en partenariat avec d’autres institutions nationales et internationales un projet de « data management » : HESCIDA (Heritage Science Data Archive) pour rassembler et partager la multitude de données hétérogènes créées par ses chercheurs.

Télécharger (FR-NL)