Inforum 2020 : la date est dévoilée

est prévu le jeudi 14 mai 2020 à KBR, dans le centre de Bruxelles.
En cette rentrée bien chargée, nous vous proposons un numéro des Cahiers comportant un dossier consacré aux arts du spectacle, et en particulier à la manière de les documenter.
Édito
rial
Chers lecteurs des Cahiers, c’est avec plaisir que notre équipe vous présente ce numéro 2019/3, très dense ! Pour commencer, un passionnant dossier : Documenter le Théâtre, un art éphémère ; sous la direction de Dominique Dewind, ce sont sept articles qui nous expliquent diverses approches professionnelles, « des instantanés archivés des arts vivants » ! Ce dossier fait suite à une conférence Doc’Moment que nous avons programmée en novembre 2018 à KBR. Vient ensuite le compte-rendu d’une autre de nos mémorables conférences, également dans le cycle des Doc’ Moments : Fake news : rumeurs ou bruissements sur Internet. Puis, deux des orateurs de l’Inforum 2019 nous présentent, sous forme d’articles, leurs brillantes communications : Samuel Piret, La plate-forme elCurator, expérience de la bibliothèque du FARES asbl et Marc Borry, Convaincre les individus de partager leurs connaissances dans une organisation. Pour finir ce numéro, nous retrouvons nos deux rubriques récurrentes, Regards sur la presse et Nouvelles parutions. Bonne lecture !
Pour la saison 2019-2020, nous allons reprendre le cycle des Doc’Moments ; consultez l’agenda sur notre site web. Pour rappel, l’atelier des sponsors de l’Inforum de l’année 2019 est prévu le 8 octobre prochain. Chers confrères de l’ABD-BVD, vous avez reçu un lien vers un questionnaire sur l’Inforum à remplir en ligne ; cela permettra à notre association d’encore mieux préparer l’édition de notre congrès de l’année 2020. Je vous souhaite, à tous et à toutes, une excellente rentrée !
Alain REISENFELD
DOSSIER : DOCUMENTER LE SPECTACLE, UN ART ÉPHÉMÈRE
Traces et mémoires des pratiques théâtrales et dramaturgiques. Travail de documentation au sein de La Bellone – Maison du Spectacle
Françoise LAMOUREUX, documentaliste à La Bellone
Exposition du projet de La Bellone, lieu dédié à la recherche et à la réflexion en arts du spectacle. En d’autres mots, il s’agit d’un outil de dramaturgie, pour la communauté du secteur des arts scéniques. Voici une présentation des collections et des services proposés par le Centre de documentation, afin de soutenir ce projet en conservant les documents et les traces en lien avec la recherche et l’étude des pratiques théâtrales et dramaturgiques.
Digitaal documenteren
Tom RUETTE, Kunstenpunt
La documentation est un aspect complexe potentiellement inhérent à tout projet artistique, et actuellement en pleine transition suite à la numérisation progressive de la société. En raison de cette complexité (numérique), il n’est pas toujours évident de comprendre ce qui se cache exactement derrière le concept de documentation. Dans ce texte, c’est l’interprétation du concept de documentation de Toni Sant qui est utilisée pour examiner l’impact de la numérisation sur la documentation. Nous évitons ainsi les discussions techniques sur le stockage à long terme, la numérisation du matériel analogique, les formats de fichiers, etc. Nous nous penchons plutôt sur les dynamiques plus conceptuelles qu’entraîne la numérisation.
Dans la première partie, nous décrivons les deux significations que Toni Sant attribue à la ‘documentation’. Dans la deuxième partie, nous croisons les deux significations avec l’impact que la numérisation a eu sur celles-ci. La dernière partie décrit à quoi peut ressembler la phase de sélection de la documentation dans un monde où la technologie numérique est au service de la documentation.
YouDoc.be: oriëntatie en inspiratie voor kunstenaars bij het documenteren van podiumkunstenpraktijken
Staf VOS, CEMPER (Centre pour la Patrimoine Culturelle de la Musique et des Arts du Spectacle, Malines)
Het Firmament est le centre d’expertise pour le patrimoine des arts du spectacle en Flandre, qui ne possède pas à proprement parler de collections, mais propose un soutien pour la bonne gestion de ce patrimoine auprès des professionnels et amateurs des domaines tant artistiques que patrimoniaux. Staf Vos, collaborateur de recherche, présentera ce travail dans les grandes lignes ainsi que quelques projets particuliers. Youdoc.be, par exemple, est une nouvelle plateforme en construction, récemment mise en ligne, qui propose conseils et exemples sur la documentation de la pratique des arts de la scène.
TRACKS: Toolbox en richtlijnen voor archief- en collectiezorg in de kunstensector
Bart MAGNUS, PACKED
TRACKS, Boîte à outils & Lignes directrices pour le traitement des archives et collections dans le secteur artistique, a été créée à l’initiative du gouvernement flamand pour informer et guider ce secteur spécifique dans la conservation de ses archives et collections. TRACKS résulte d’une collaboration de différents partenaires ayant chacun leur expertise, ainsi qu’on peut le voir dans le site web (www.projecttracks.be) qui offrent des services adaptés et spécifiques à ce secteur particulier.
De l’identification à l’ouverture : la préservation digitale des archives audiovisuelles de la Monnaie
Sybille WALLEMACQ, Collaboratrice préservation numérique, La Monnaie
Après le rassemblement de tous les supports audiovisuels de captations d’opéra internes à la Monnaie et l’acquisition de captations externes et de documentaires, la Monnaie a, depuis 2016, investi dans un projet de mise à disposition de ses archives audiovisuelles. Dans une première phase, tous les supports audiovisuels ont été numérisés et sont déjà accessibles en interne via un système de Media Asset Management.
L’étape suivante est d’en rendre la plus grande partie possible accessible aux externes grâce au développement d’un nouveau système de gestion des archives et collections de la Monnaie.
Archiver le théâtre ou comment garder les traces d’un art éphémère
Dominique DEWIND et Vincent RADERMECKER, Archives et Musée de la Littérature
Les Archives & Musée de la Littérature ont pour mission de conserver les archives littéraires et dramatiques, et par extension du spectacle. Face à la difficulté de rendre une image objective d’un spectacle du passé, notamment parce que le théâtre est un art vivant qui met en présence les acteurs et le public, la section théâtre tente de rassembler des traces multiples : archives, photos, captations, maquettes, témoignages, informations factuelles…
L’ultime archive ? Le filmage de la scène ?
André DERIDDER, BCET – UCLouvain
Parmi les diverses archives, souvent très parcellaires, qui permettent de constituer ou reconstituer la mémoire des spectacles vivants, celles audiovisuelles semblent être, de prime abord, les plus complètes. En effet, quand elle est conçue pour faire elle-même spectacle, sur un petit ou grand écran, le temps de l’enregistrement correspond exactement à celui du spectacle original, scénique. Cependant, aussi ultime que cette archive puisse paraître, les raisons qui sous-tendent sa création doivent être prises en considération. Au risque de confondre l’objet avec ses images, ces « blocs de mouvements-durée » comme les appelait le philosophe Gilles Deleuze, l’exploitation de ces archives ne peut se passer d’une réflexion sur la nature et les caractéristiques particulières de celles-ci.
La plateforme elCurator : expérience de la bibliothèque du FARES asbl
Samuel PIRET, Cyberdocumentaliste au FARES asbl
Depuis 2015, le Fonds des Affections Respiratoires (FARES) asbl utilise la plateforme elCurator afin de partager des contenus sur les thématiques du tabagisme, de la tuberculose, de l’asthme et de la BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive). Le choix de cet outil s’est porté sur la volonté de trouver une solution au forum de discussions, problématique à l’époque, et au partage d’informations en interne. En 4 ans, le bilan est plutôt positif, bien que l’aspect collaboratif ne soit pas pleinement utilisé alors qu’il le pourrait. En revanche, le développement spécifique du flux RSS « tabac » pour le public constitue une facette originale du répertoire des tabacologues.
Convaincre les individus de partager leurs connaissances dans une organisation : du dilemme du prisonnier au test de survie de la NASA
Marc BORRY, Conseiller Knowledge Management à la Police Fédérale
A partir de quelques exemples de la théorie des jeux (dilemme du prisonnier, jeu de l’ultimatum et jeu du dictateur), il est possible de mettre en évidence les caractéristiques du comportement humain en matière de partage des connaissances ou de rétention des informations. L’objectif de cet article est de montrer comment le « test de survie de la NASA » est un outil utile pour sensibiliser les membres d’une équipe ou d’une communauté à ces aspects et à les amener à être convaincus de l’intérêt de l’approche collaborative pour atteindre un objectif commun. Cette approche est régulièrement utilisée à la Police Fédérale lors de la création et du développement des communautés de pratique.
Compte-Rendu
Fake news : Rumeurs et bruissements sur Internet
Alain REISENFELD, Administrateur ABD-BVD
Les métiers de l’information et de la documentation sont particulièrement touchés aujourd’hui par ce phénomène appelé de plus en plus communément infobésité. Face à la prolifération anarchique de l’information, les outils de veille peuvent être adaptés à des fins de filtrage et d’amaigrissement du flux informationnel. Après avoir brossé rapidement les différentes étapes de la veille et de son contexte historico-géographique, l’oratrice présentera la recette et les bénéfices d’un système de veille informationnelle adapté aux besoins. Une recette pimentée d’astuces pratiques pour laisser aux participants l’occasion d’échafauder les principes de leur système de veille idéal.
Spécialisée en veille juridique, Michèle Orban est chargée de veille indépendante, consultante et formatrice en veille informationnelle. Secrétaire générale de l’ABD-BVD, elle a également le plaisir d’enseigner à la Haute École Groupe « ICHEC – ISFSC » ainsi qu’à la Haute Ecole Bruxelles Brabant (IESSID).
Doc’Moment : les rendez-vous de l’ABD-BVD – Mercredi 18 septembre 2019 (14:30 – 16:30)
Concevoir un système de veille dans une perspective de diététique informationnelle
Les métiers de l’information et de la documentation sont particulièrement touchés aujourd’hui par ce phénomène appelé de plus en plus communément infobésité. Face à la prolifération anarchique de l’information, les outils de veille peuvent être adaptés à des fins de filtrage et d’amaigrissement du flux informationnel. Après avoir brossé rapidement les différentes étapes de la veille et de son contexte historico-géographique, l’oratrice présentera la recette et les bénéfices d’un système de veille informationnelle adapté aux besoins. Une recette pimentée d’astuces pratiques pour laisser aux participants l’occasion d’échafauder les principes de leur système de veille idéal.
Spécialisée en veille juridique, Michèle Orban est chargée de veille indépendante, consultante et formatrice en veille informationnelle. Secrétaire générale de l’ABD-BVD, elle a également le plaisir d’enseigner à la Haute École Groupe « ICHEC – ISFSC » ainsi qu’à la Haute Ecole Bruxelles Brabant (IESSID).
La présentation se déroulera en français.
Lieu : Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE)
Adresse : Boulevard du Jardin Botanique, 55 – 1000 Bruxelles
Plan d’accès
Gratuit pour les membres (25 € pour les non-membres)
L’été 2019 est déjà bien là vu les températures de ces dernières semaines. Voici les Cahiers 2019/2 pour vous accompagner dans les séances de bronzage (avec de la crème solaire bien sûr !). Excellent été à toutes et tous !
Édito
rial
Chers membres de l’ABD, nous avons eu un premier semestre 2019 plein d’activités ! Le 20 mars, nous avons tenu notre Assemblée générale ordinaire : le bilan de l’année 2018 est bon. Nous sommes encore plus de 500 à l’ABD – mais pas assez d’étudiants – nos comptes sont en positif et le budget 2019 s’annonce serein. Nous avons tenu une dizaine de réunions et un congrès, plus la publication des Cahiers, plus notre site web. Le 30 avril, notre Assemblée générale extraordinaire a confirmé Guy Delsaut pour une année de présidence en plus. Notre site web vous annonce nos activités avec modules d’inscription, donne divers liens utiles, publie des offres d’emploi…
Après une bonne saison 2018, le cycle de nos conférences Doc’Moments a repris. Le 26 février, c’était à la bibliothèque « historique » de Louvain (Leuven), sur le thème « Nieuwe open science intitiatieven aan de KU Leuven », suivi d’une visite guidée du bâtiment ; le 20 mars, c’était au FARES (Ixelles), sur le thème « Fake news : rumeurs ou bruissements sur Internet », suivi de notre AG annuelle ; le 30 avril, c’était au Sénat (Bruxelles), sur le thème « Comprendre et gérer la crise médiatique », suivi d’une balade dans les lieux. Nous espérons vous en proposer encore 3 ou 4 d’ici la fin de 2019, à différents endroits ! Enfin, le 9 mai, nous avons tenu notre congrès annuel, l’Inforum 2019, sur le thème « Stronger together : les pratiques collaboratives en I&D », à l’ International Auditorium (Bruxelles). Cette année, nous avons regroupé les communications des orateurs en une première partie plus théorique, transversale, et en une seconde partie, de retours d’expériences. Ce fut aussi l’occasion de remettre le Prix ABD 2019 à notre lauréate, Laurence Maroye ! Le 8 octobre, nous organiserons un atelier avec les sponsors de l’Inforum 2019.
Chers lecteurs des Cahiers, nous sommes heureux de vous livrer ce numéro 2019/2 ! Un premier article « Documentalistes et enseignants : alliés pour une meilleure pratique collaborative » rejoint tout à fait les thèmes de notre Inforum ! Ce sont des premiers résultats du réseau Dédale, qui regroupe des hautes écoles belges et échange sur les attentes et sur les bonnes pratiques. Ensuite, il y a – en anglais- un article qui s’interroge sur l’indexation des livres à l’ère du numérique et de l’IA : « Reading books by the Numbers ». Un vaste sujet ! Puis, retour aux fondamentaux, un bibliothécaire nous raconte ce qui, dans sa jeunesse, a procédé de sa vocation : « La lecture en bibliothèque scolaire ». C’est un témoignage. Pour suivre, le compte-rendu d’une réunion, en Islande : « IIPC Hackathon sur l’automatisation des contenus ». C’est l’avant-garde du vaste projet PROMISE, sur l’archivage du web, dont nous reparlerons dans de prochains numéros. Pour finir, vous trouverez nos rubriques habituelles, les informations de la profession et la revue des revues.
Au nom de l’équipe des Cahiers, je vous souhaite une bonne lecture, et puis, un bel été !
Alain REISENFELD
Administrateur ABD-BVD
Documentalistes et enseignants alliés pour une meilleure pratique collaborative
Virginie COENE et Aurélie MAROQUIN, bibliothécaires-documentalistes, Haute École Léonard de Vinci
Dans le milieu académique, la relation entre enseignant et documentaliste est au coeur des préoccupations actuelles du métier. Qu’elle soit inexistante, consumériste, coopérative ou encore collaborative, il semble essentiel pour le documentaliste de définir cette relation pour qu’elle s’épanouisse. Cet article fait suite à une journée d’étude organisée par l’association Dédale en août 2018 afin de partager des expériences de partenariats existant entre les deux professions au sein des différentes hautes écoles représentées. L’analyse des données collectées via l’outil Wooclap tout au long de cette journée ainsi que les initiatives de collaboration mises en place à l’issue de celle-ci y sont exposés.
« Reading Books ‘by the Numbers’? » Studying Literature with Big Data instead of the Canon
Alexandre JACOBS, Consultant en Gestion Documentaire/Business Analyst
Prix ABD-BVD 2017
L’article analyse d’un point de vue théorique l’impact des big data et des statistiques sur l’étude de la littérature, qui est ancrée dans une tradition d’esthétique : concrètement, il tente d’illustrer ce à quoi l’enseignement de la littérature pourrait ressembler avec les big data d’une part, et de déterminer si (et dans quelle mesure) la critique littéraire pourrait survivre à ce changement. L’article considère pour ce faire les limites de la close reading (qui est associée au canon littéraire, et donc qui exposera certains genres, auteurs, ou romans comme représentatifs d’un gage de qualité) et de la distanced reading (qui repose sur des observations quantitatives, c’est-à-dire des tendances extraites de textes littéraires). L’article se penche sur l’intérêt d’utiliser l’un ou l’autre, mais aussi ce que choisir l’un implique pour l’autre. Pour terminer, l’article discutera la viabilité d’une méthode qui emprunte aux deux pratiques.
La lecture en bibliothèque scolaire : expérience personnelle
Jean-Bosco ADIATE MFUM-EKONG, Bibliothécaire à l’ISTA/Kinshasa (République Démocratique du Congo) L’article est proposé sous la forme d’un témoignage d’une expérience personnelle.
L’Inforum 2019 a porté sur les pratiques collaboratives dans le domaine de l’information et la documentation. Pour la première fois depuis longtemps, nous avons changé de lieu, cela n’a pas rendu les conférences moins intéressantes. Autre nouveauté cette année : l’après-midi a été consacré à des retours d’expériences plus concrets. Merci à toutes et tous pour votre participation ! Les présentations de la journée sont en ligne : Inforum 2019
Programme
Matin
Modération (en français) : Chantal Stanescu, bibliothécaire dirigeante, Bibliothèque centrale pour la Région de Bruxelles-Capitale
ACCUEIL
Introduction et présentation de la journée
par Guy Delsaut, président de l’ABD-BVD
et Philippe Laurent, coordinateur scientifique de l’Inforum 2019
Le bouleversement participatif chez Actiris
par Dirk Vandendriessche, Directeur Actiris Academy, Actiris
La gestion participative signifie que, dans la gestion quotidienne d’une organisation, on donne sur le terrain plus de latitude aux personnes pour prendre leurs propres décisions. On leur donne une zone d’autonomie et de responsabilité, afin qu’ils puissent décider eux-mêmes des questions opérationnelles. On stimule également l’intelligence collective. Cela n’est pas du tout le cas dans une administration hiérarchique classique. Cette présentation se focalise sur le chemin que prend Actiris (le Service Régional de l’Emploi de Bruxelles-Capitale) pour passer à une gestion davantage participative. Des questions centrales à cet égard : pourquoi Actiris pense-t-il que c’est nécessaire ? Comment cette gestion participative chez Actiris se traduit-elle en principes concrets et réalisables ? Quelles mesures ont été prises pour aller de l’avant dans ce processus qui change profondément la culture organisationnelle ?
La propriété intellectuelle perçue comme un frein ou un levier dans les pratiques collaboratives ?
par Zorana Rosic, Chercheuse Centre de Recherches Information Droit et Société (CRIDS). Université de Namur (UNamur)
En réaction au déploiement technologique de plus en plus présent dans nos sociétés, les pratiques collaboratives sont en constante effervescence. En effet, de nombreuses entreprises sont contraintes de faire un choix entre des approches dites « collaboratives » ou « protectrices » au niveau de la gestion de la propriété intellectuelle. Dès lors, quelle stratégie adopter pour à la fois favoriser l’ouverture tout en ayant une protection juridique ?
Afin de répondre à cette question, le présent exposé s’agencera comme suit : dans un premier temps, nous analyserons la ou les protection(s) offerte(s) par les droits intellectuels applicables aux pratiques collaboratives. Dans un second temps, nous allons nous attarder sur le régime juridique du droit d’auteur, étant le mieux à même d’encadrer les créations issues de la collaboration. Ceci nous mènera aux licences susceptibles de s’appliquer aux œuvres ainsi créées. Enfin, nous terminerons par une mise en perspective des outils juridiques disponibles et opportuns pour une gestion utile des droits intellectuels dans le milieu collaboratif.
Pause
Place des outils et des pratiques collaboratives dans la veille
par Jérôme Bondu, Directeur, Inter-Ligere
On serait tenté de dire que faire de la veille et travailler en mode collaboratif sont tellement imbriqués l’un dans l’autre que parler de « veille collaborative » serait presque un pléonasme. En effet, que ce soit durant la phase d’analyse des besoins, de traitement des informations ou de partage des résultats, la dimension collaborative est partout présente. Mais force est de constater que faire du collaboratif est souvent plus un désir qu’une réalité.
Durant cette présentation nous allons tenter de répondre à quatre questions. Pourquoi le collaboratif est une nécessité ? Quels sont les freins ? Quelle méthodologie suivre ? Et finalement quels outils utiliser ?
Débat, questions-réponses
Lunch
Après-midi
Modération (en néerlandais) : Geneviève Audenaert, Information manager, Chambre des représentants
Remise du Prix ABD-BVD
par Guy Delsaut, Président de l’ABD-BVD
Lauréat : Laurence Maroye, doctorat en sciences et techniques de l’information et de la communication, de l’Université Libre de Bruxelles
Titre du mémoire présenté : « La normalisation internationale du records management : analyse critique dans le contexte du Digital Act : études de cas au sein d’administrations fédérales belges »
Prêts interbibliothèques
par Renke Saerens, Employée à la Bibliothèque biomédicale et coordinatrice d’Impala, Universiteit Antwerpen (UAntwerpen)
Impala est le système belge de commande électronique de documents utilisé par les bibliothèques pour trouver et commander à la fois des livres et des articles. C’est un développement de la bibliothèque de l’Université d’Anvers et il est utilisé par plus de 500 bibliothèques pour livrer ou demander des documents. Grâce à ce système de prêt interbibliothèques (PIB), les bibliothèques peuvent aider leurs utilisateurs finaux à obtenir des documents qu’ils n’ont pas dans leurs propres collections. La part et la forme du PIB ont changé au fil des ans, mais l’importance de la collaboration entre bibliothèques demeure constante.
Expérience de la bibliothèque du FARES dans l’utilisation de la plateforme elCurator
par Samuel Piret, Cyberdocumentaliste, Fonds des affections respiratoires asbl (FARES)
Depuis 2015, le FARES asbl utilise la plateforme elCurator afin de partager des contenus sur les thématiques du tabagisme, de la tuberculose, de l’asthme et de la BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive). Le choix de cet outil s’est porté sur la volonté de trouver une solution au forum de discussions, problématique à l’époque, et au partage d’informations en interne. En 4 ans, le bilan est plutôt positif, bien que l’aspect collaboratif ne soit pas pleinement utilisé alors qu’il le pourrait. En revanche, le développement spécifique du flux RSS « tabac » pour le public constitue une facette originale du répertoire des tabacologues.
Pause
L’acquisition conjointe d’une base de données et d’autres achats dans une bibliothèque au niveau fédéral
par Astrid De Spiegelaere, Responsable du secrétariat des collections contemporaines, KBR
La plupart des institutions fédérales acquièrent, dans une mesure plus ou moins importante, des publications à l’appui de leur fonctionnement ou recherche. KBR a examiné comment les institutions peuvent collaborer pour acheter ensemble ces informations de format électronique ou papier. Le résultat a été un premier projet pilote pour se procurer ensemble une base de données dans le domaine des sciences humaines et sociales en collaboration avec le Musée Royal de l’Afrique Centrale (MRAC) et les Musées royaux d’Art et d’Histoire (MRAH). La voie est désormais libre pour d’autres acquisitions communes, mais comment organiser ceci et s’aligner sur le nouvel Arrêté Royal relatif aux marchés publics fédéraux centralisés ?
Convaincre les individus de partager leurs connaissances dans une organisation : du dilemme du prisonnier au test de survie de la NASA
par Marc Borry, Conseiller Knowledge Management, Police Fédérale ; Chargé de cours, Université de Lille et Haute École Bruxelles-Brabant (HE2B)
À partir de quelques exemples de la théorie des jeux (dilemme du prisonnier, jeu de l’ultimatum et jeu du dictateur), il est possible de mettre en évidence les caractéristiques du comportement humain en matière de partage des connaissances ou de rétention des informations. L’objectif de cette intervention est de montrer comment le « test de survie de la NASA » est un outil utile pour sensibiliser les membres d’une équipe ou d’une communauté à ces aspects et à les amener à être convaincus de l’intérêt de l’approche collaborative pour atteindre un objectif commun. Cette approche est régulièrement utilisée à la Police Fédérale lors de la création et du développement des communautés de pratique.
Débat, questions-réponses
Conclusions, remerciements
par Marc Van den Bergh, coordinateur de l’Inforum 2019
Réception
Doc’Moment : les rendez-vous de l’ABD-BVD – Mardi 30 avril 2019 (14:30 – 16:30)
Comprendre et gérer la crise médiatique
Ce Doc’Moment sera suivi d’une visite guidée du Sénat, puis par une Assemblée Générale Extraordinaire, à laquelle nous espérons également votre participation.
La présentation se déroulera en français et en néerlandais.
Lieu : Sénat de Belgique
Adresse : Rue de Louvain, 7 – 1000 Bruxelles
Plan d’accès
Gratuit pour les membres (25 € pour les non-membres)