Juin 2009 - Les licences creative commons : le meilleur des deux mondes?
par Pierre-Yves Thoumsin, Avocat au barreau de Bruxelles, Cabinet Tossens & Prioux
Le projet Creative Commons s’assigne pour objectif d’offrir une alternative au système classique de droit d’auteur, jugé trop contraignant et peu propice à la créativité. Grâce à une série de licences permissives, confec-tionnées sur mesure par l’auteur, Creative Commons opère un passage de la logique « Tous droits réservés » vers un modèle « Certains droits réservés ». Les licences se révèlent particulièrement adaptées à la diffusion sur Internet et permettent de cataloguer efficacement le contenu libre. Dans la pratique, les licences paraissent cependant limi-tées à certaines utilisations ciblées : essentiellement celles où la rémunération ne constitue pas le mobile premier de la création. En ce sens, les licences ne sauraient remplacer complètement le droit d’auteur. Les initiateurs du projet en sont conscients et souhaitent, par leur démarche originale, encourager une réflexion pragmatique sur la refonte du système actuel.
Lieu : Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN)
D’un catalogue imprimé à une banque de données : l’évolution des données bibliographiques à la KBR
par Guido Goedemé, responsable de la section de documentation automatisée
La banque de données réalisée : et ensuite ! Comment assurer la qualité du catalogue
par Evy De Wulf, coordinateur du programme de rétroconversion
Organisé avec le soutien de
Programme
MATIN
Modérateur : Patrick Vanouplines, Hoofdbibliothecaris Vrije Universiteit Brussel
ACCUEIL
INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Patrick Lefèvre, directeur général de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),
Vincent Maes, président de l’ABD-BVD,
et Marc Van den Bergh, coordinateur de l’Inforum 2009
INFORMER ET INSPIRER – PRENDRE L’INFORMATION AU SERIEUX
par Rik Maes, Hoogleraar informatie- en communicatiemanagement, Universiteit van Amsterdam, Pays-Bas
Lors de la dernière décennie, nous avons été fort occupés à donner forme à la fourniture d’information. Des développements récents dans l’informatique nous incitent à jouer un rôle plus proactif en tant que gestionnaires de l’information. Un vibrant plaidoyer pour “inspirer” plutôt que”informer” et une recherche basée sur la curiosité quant à la manière dont nous pouvons remplir ce nouveau rôle.
PAUSE
LA NÉGOCIATION INFORMATIONNELLE ENTRE L’USAGER ET LE DOCUMENTALISTE-BIBLIOTHÉCAIRE
par Yves-François Le Coadic, Professeur émérite de Science de l’information au Conservatoire National des Arts et Métiers et responsable du Séminaire doctoral dans cette discipline à l’Université de Marne-la-Vallée, France
La satisfaction du besoin d’information des usagers des services d’information est l’alpha et l’oméga des métiers de l’information et de la documentation. Pour l’atteindre, une difficile négociation doit s’effectuer. On l’étudiera pas à pas à travers l’analyse des interactions informationnelles des usagers avec les documentalistes-bibliothécaires et/ou avec les systèmes électroniques d’information.
LA SATISFACTION DES USAGERS
par René Patesson, Professeur à l’Université Libre de Bruxelles, Directeur du Centre de Psychosociologie de l’Opinion
La satisfaction des usagers semble généralement être la mesure de la qualité et de la pertinence des actions menées pour eux. L’exposé portera sur le concept même de la satisfaction : est-il aussi simple qu’il y paraît et traduit-il bien ce que l’on cherche à verifier ? Ensuite on examinera les principes des méthodes de la mesure de la satisfaction des usagers, leurs intérêts et leurs limites. Enfin des exemples d’études de satisfaction seront présentés ainsi que les conclusions que l’on peut en dégager.
LUNCH
APRÈS-MIDI
Modérateur : Paul Thirion, Directeur général du Réseau des bibliothèques de l’Université de Liège
par Isabelle Somville-Cornet, présidente du jury du prix ABD-BVD
LE NETWORKING SOCIAL COMME OUTIL D’INFORMATION BUSINESS
par Arthur Weiss, Managing partner, Aware, Stanmore, Middlesex, Royaume-Uni
Le public voit le networking social comme une activité de jeunes ou centrée sur les adolescents. En fait, il y a plusieurs manières dont les entreprises peuvent bénéficier de tels outils. Ceux-ci incluent les réseaux de groupes de pairs ainsi que beaucoup d’autres utilisations qui vont de la recherche de partenaires d’affaires aux chasseurs de tête chez les concurrents en passant par la recherche de marchés. Il y a aussi des dangers, à la fois pour les sociétés et pour les participants au site. Cependant les sites de networking social ne devraient pas être ignorés – ils risquent de devenir de plus en plus importants comme moyen de communication avec tous types de contact dans un futur proche.
PAUSE
SPOETNIK
par Alice Doek, Hoofd informatiediensten, bibliotheek Universiteit van Amsterdam, Pays-Bas
La bibliothèque de l’université d’Amsterdam a offert en 2008 à ses collaborateurs un cours online sur les nouvelles applications web sous le nom de Spoetnik. C’était un arrangement propre de ”23things”. Plusieurs dizaines de collaborateurs ont grâce à Spoetnik acquis une connaissance pratique et ont réfléchi à, entre autres, blogging, RSS, wikis, au bookmarking social et à la manière dont la bibliothèque peut utiliser ces techniques dans ses prestations de service. Dans cette présentation, Alice Doek approfondira le programme Spoetnik et ce qu’il a généré.
LA FORMATION À LA MAITRISE DE L’INFORMATION, SOCLE DES SOCIÉTÉS DU SAVOIR
par Abdelaziz Abid, Consultant UNESCO, Paris, France
Tout au long de la vie, plus on apprend et plus on connaît, mais surtout plus vite on maîtrise et acquiert des capacités, habitudes et attitudes d’apprentissage efficaces plus on maîtrise l’information. L’aptitude à utiliser ces capacités, habitudes et attitudes permet de prendre des décisions judicieuses sur les plans personnel et familial comme sur les plans de la santé et du bien-être, de l’éducation, de la citoyenneté et de l’emploi. La formation à la maîtrise de l’information constitue une compétence clé dans l’environnement changeant et compétitif du 21ème siècle. Elle constitue le socle des sociétés du savoir que l’UNESCO promeut depuis le Sommet mondial sur la société de l’information.
CLÔTURE
par Marc Van den Bergh, coordinateur de l’Inforum 2009
RÉCEPTION
Voorstelling van de website ‘www.ikhebeenvraag.be’
par Jiska Verbouw, Wetenschapscommunicator bij het Museum voor Natuurwetenschappen
Ikhebeenvraag.be is een interactieve vraagbaak, waar een breed publiek terecht kan met vragen over natuurwetenschappen, wiskunde, taal en literatuur, psychologie, enz. en antwoord krijgt van een wetenschapper. De spreker licht het onstaan en beheer van dit initiatief toe en blikt vooruit naar de komende ontwikkelingen.
Présentation de « Belgica », bibliothèque numérique de la KBR – La participation belge à Europeana
par Frédéric Lemmers, collaborateur scientifique, Bibliothèque royale de Belgique
La KBR a lancé, ce 17 février, « Belgica » qui offre un accès gratuit et permanent au patrimoine électronique de la Bibliothèque royale de Belgique, ainsi qu’à des documents numérisés par d’autres institutions, vers les sites desquelles il renvoie. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la bibliothèque numérique européenne « Europeana« .
Lieu : SPF Economie
par Geneviève Poncelet, Senior Consultant in Document Management & Functional Analyst, I.R.I.S.
Éditorial
Pouvais-je commencer cet éditorial sans avoir une pensée pour Simone Jérôme ? Elle, qui fut si longtemps administratrice de notre association et rédactrice en chef des Cahiers de la documentation, vous annonçait dans notre dernier numéro, qu’elle passait le flambeau éditorial. Comme promis, elle a gardé un œil vigilant sur ce numéro et continuera à le faire. Sous sa direction, les Cahiers ont trouvé un nouveau souffle. Il est maintenant loin le temps où certains numéros ne comportaient que deux articles, parfois même écrits par un seul et même auteur.
Ce nouveau souffle est également dû à une équipe. Le comité des publications est en effet très important pour convaincre les auteurs d’écrire pour notre périodique et en assurer le suivi : relire les articles qui peuvent être publiés, proposer des améliorations et des développements, veiller à la cohérence de la revue, traduire les résumés et l’édito, etc. N’oublions pas non plus le travail accompli pour les différentes rubriques : Notes de lecture, Nouvelles parutions et Regards sur la presse. Je voulais donc remercier tous les membres du groupe pour leur travail et souhaiter la bienvenue à ceux qui nous ont rejoints récemment.
Et puis, il y a bien sûr les auteurs. Sans eux, les Cahiers n’existeraient évidemment pas. Depuis plus de 60 ans, ces auteurs partagent leur expérience, leur savoir. Chacun de vous, de nous, a, dans sa vie professionnelle, l’occasion de mener ou de participer à une expérience qui lui tient à cœur et qu’il a envie de faire partager avec d’autres professionnels de l’information. Les Cahiers peuvent remplir ce rôle. Les instructions aux auteurs se trouvent à la fin de chaque numéro et sur notre site Internet. Je vous invite à les consulter et, pourquoi pas, à nous soumettre un article.
Dans ce numéro, c’est près d’une dizaine d’auteurs qui nous font part de leur expérience en matière de systèmes intégrés de gestion de bibliothèque, de veille, de littérature grise et de brevets.
Je vous souhaite une bonne lecture, que j’espère enrichissante.
Guy DELSAUT
Les SIGB libres en Belgique : État des lieux et analyse
Patrice CHALON, Knowledge Manager, Centre Fédéral d’Expertise des soins de santé (KCE). Webmaster, pmb-bug.be
Pascale MÉLON, Bibliothécaire, Bibliothèque Principale des Communes du Sud-Est de Bruxelles
Si les premiers systèmes intégrés de gestion de bibliothèque (SIGB) libres sont apparus à la fin des années 1990, il a fallu attendre 2004 pour qu’un premier retour d’expérience soit fait en Belgique concernant PMB, et 2007 pour Koha. D’autres SIGB libres sont-ils utilisés en Belgique ? Pourquoi choisir un SIGB libre ? Cinquante et une bibliothèques belges ou centres de documentation ayant installé un SIGB libre ont été identifiés. En compilant ici les résultats de deux enquêtes menées auprès de ces utilisateurs, nous pouvons proposer un premier aperçu de la situation du SIGB libre en Belgique. Le SIGB libre le plus utilisé en Belgique est PMB. Un groupe d’utilisateurs s’est d’ailleurs organisé afin de proposer des formations et de compléter la traduction en néerlandais. Koha et oBiblio sont actuellement faiblement représentés. Il sera donc intéressant de suivre l’évolution du marché du SIGB libre dans les années à venir, mais aussi leur positionnement par rapport aux solutions commerciales.
La veille sanitaire de défense : Méthodologies et logiciels
Marc TANTI, Veilleur documentaire, Institut de médecine tropicale du service de santé des armées
Christian HUPIN, Veilleur sanitaire, Institut de médecine tropicale du service de santé des armées
Parina HASSANALY, Professeur, Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence
Jean-Paul BOUTIN, Professeur, Hôpital d’instruction des armées du Val de Grâce, Institut de médecine tropicale du service de santé des armées
Une des missions du Service de santé des armées (SSA) français est de préserver la santé des personnels de l’armée lors de missions à l’étranger. Dans cette optique, il a confié à l’Institut de médecine tropicale du service de santé des armées (IMTSSA) une mission de veille sanitaire de défense. Pour répondre à cette mission, trois bases documentaires ont été mises à sa disposition. La mise à jour de ces bases, la détection rapide de nouveautés et de « signaux faibles en émergence » nécessite une méthodologie de veille documentaire en plusieurs phases : collecte de documents, analyse et diffusion. Les phases de collecte et d’analyse, cruciales, sont décrites dans cet article. La phase de collecte nécessite la mobilisation de logiciels spécifiques selon trois modalités : le « pull », le « push » et le fil RSS. Les logiciels d’aide à l’analyse soutiennent le veilleur mais ils ne remplaceront jamais une analyse experte. Dans ce processus, un matériel informatique performant se révèle également indispensable.
Grey literature on bilingualism in Belgium
Joachim SCHÖPFEL, Head of department E-Publishing and Document Supply, Institute for Scientific and Technical Information (INIST), National Center for Scientific Research (CNRS)
Le bilinguisme, à savoir l’étude et l’usage de deux langues, est une réalité linguistique, sociale, pédagogique et psychologique pour de nombreuses personnes dans la plupart des pays. Au coeur de l’Europe, la Belgique est un pays où vivent deux populations culturellement et linguistiquement distinctes sans compter l’immigration, le commerce mondialisé et des institutions internationales. Elle est donc particulièrement confrontée à cette réalité. En réaction à sa société multiculturelle et pour répondre à ses défis, la Belgique a développé depuis de nombreuses années des activités de recherche interdisciplinaire importantes dans le domaine du bilinguisme. Les particularités de notre étude sont doubles. Tout d’abord, la recherche sur le bilinguisme se situe au croisement de la linguistique, de la sociologie, de la psychologie et des sciences pédagogiques, chaque domaine disposant de ses propres vecteurs de publication et de communication. Ensuite, alors que la plupart des études précédentes sur l’importance de la littérature grise sont des analyses de citations, notre étude se base sur les résultats de recherches dans les banques de données, les catalogues, les archives ouvertes et les moteurs de recherche.
Article rédigé suite à la conférence donnée par l’auteur dans le cadre du colloque GL9 Ninth Intenaional Conference on Grey Literature: Grey Foundations in Information Landscape, organisé par le Grey Literature Network Service, les 10-11 décembre 2007, à Anvers.
Donner du sens aux brevets : Les méthodes de recherche
Fabienne MONFORT-WINDELS, Responsable Information et veille, Sirris
Cet article constitue le 4e article d’une série sur les brevets. Les deux premiers sont parus dans le numéro 2007/3 et le troisième dans le numéro 2008/1. L’information « brevets » peut être analysée par des méthodes qualitatives ou quantitatives. La recherche documentaire consiste à repérer dans la masse de documents quelques brevets intéressants. Un traitement statistique simple appliqué à un corpus permet d’extraire d’autres types d’information. Aujourd’hui, les données des brevets, jusqu’ici non codées, « muettes » pour les statisticiens, prennent du sens grâce aux nouvelles méthodes telles que le text mining. Ces techniques reposent sur des algorithmes qui repèrent des corrélations non immédiatement perceptibles entre les termes dans de grandes masses de documents. Elles permettent de détecter des « signaux faibles » à partir d’une information surabondante. Des outils intelligents vont encore plus loin. TRIZ, par exemple, est une méthode de créativité basée sur l’analyse d’un grand nombre de brevets.
Compte rendu
Les publics dans nos bibliothèques
Isabelle SOMVILLE-CORNET, Maître-assistante, Haute École de Namur – Baccalauréat en bibliothéconomie et documentation
Organisé avec le soutien de
Programme
MATIN
Modérateur : Julien Van Borm, bibliothécaire principal honoraire de l’Université d’Anvers
ACCUEIL
INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),
et Paul Heyvaert, président de l’ABD-BVD
FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUÉE: PRINCIPES ET BONNES PRATIQUES
par Jana Varlejs, professeur associé de la Rutgers School of Communication, Information and Library Studies (SCILS), New Jersey, États-Unis
Une section de l’FLA a rédigé un manifeste pour la qualité du développement professionnel et l’apprentissage sur le lieu de travail. Il est maintenant nécessaire de trouver un moyen pour sécuriser l’engagement des professionnels de la documentation et des bibliothèques ainsi que de leurs institutions et associations, en faveur de ces recommandations et de leur implémentation.
PAUSE
LA DÉMARCHE QUALITÉ DANS LES MÉTIERS DE L’INFORMATION: CONTRAINTE OU RESSOURCE
par Marc Impe, président du conseil d’administration du Service pour la transformation, l’innovation et le changement social (STICS), Bruxelles
Comment positionner une démarche qualité dans les métiers de l’information? Démarche normative ou souci du service clients? « La petite maison de la grande qualité » : les piliers d’une démarche. Caler la démarche qualité sur le processus. L’implantation en douceur d’une démarche qualité.
LA CARTE DE L’INFORMATION: L’INFORMATION COMME ÉLEMENT STRATÉGIQUE DE L’ORGANISATION
par Jan Van Hee, administrateur délégué, senior advisor de Maarifa, Berlare
La gestion de l’information d’une organisation devient de plus en plus complexe. Au moyen de prouesses technologiques, on essaie d’offrir des solutions toutes faites. La plupart de ces projets échouent parce que la réalisation d’un audit d’information a été négligée. Des exemples nous conduisent à cet audit d’information qui se termine par une “carte de l’information” : un schéma qui permet la compréhension des besoins en information, des flux d’information et de leur stockage dans l’organisation.
LUNCH
APRÈS-MIDI
Modérateur : Jean Moulin, directeur du Service d’Information Scientifique et Technique
LA CoP (communauté de pratique) OUTIL DE COLLECTE ET DE PARTAGE DES BONNES PRATIQUES
par Jean-Louis Janssens, knowledge & communication manager, SUEZ University, Bruxelles
Le partage de la connaissance est de plus en plus impérieux dans un monde toujours plus global, plus concurrentiel, plus complexe. Quelles pistes privilégier dans les entreprises, organisations, associations pour faciliter l’échange des bonnes pratiques. Retour d’expérience de l’approche « CoP KM » conduite dans le groupe SUEZ.
PAUSE
BONNES PRATIQUES POUR L’INFORMATION DES COLLECTIONS MUSÉALES
par Wilbert Helmus, chef de service de la gestion de collection et des connaissances du Friesch Museum et du Nationaal Keramiekmuseum Princessehof, Leeuwarden, Pays-Bas
Les musées disposent de riches quantités d’information et souhaitent que leur fourniture d’informations corresponde aux souhaits du public. Quelles tendances apparaissent sur le terrain de l’information des collections de musées? Quelle place les normes telles que PECTRUM-N prennent-elles dans les bonnes pratiques du terrain de l’héritage culturel? On abordera aussi l’intérêt de la conservation des données et les différentes formes qu’elles peuvent prendre dans les musées.
BONNES PRATIQUES POUR LA RÉALISATION D’UNE BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
par Andrea Simmons, product manager d’ Integrated New Media (INM), Montréal, Canada
Un des plus grands défis que rencontrent aujourd’hui les gestionnaires de l’information est d’organiser et de présenter de très gros volumes d’information sur le web. Cette session sera consacrée au rôle de la bibliothèque numérique qui met en ligne des contenus très importants pour que de nombreux utilisateurs puissent les utiliser et y effectuer des recherches. Les principaux sujets couverts seront : les besoins de base, trucs et astuces, exemples et facteurs importants à prendre en compte.
CLÔTURE
RÉCEPTION
De politieke weg naar Open Acces
par Inge Van Nieuwerburgh, Universiteit Gent
De laatste jaren wordt de focus meer en meer gericht op manieren om deponering te verplichten, zowel op Europees als nationaal vlak. Een overzicht van deze inspanningen is dan ook op zijn plaat.
Open Access: quand l’utopie devient réalité quotidienne. La situation dans les universités belges francophones
par Paul Thirion, Université de Liège
Lieu : Espace Moselle
Éditorial
« Je suis venu te dire que je m’en vais » … C’est fini. Je ne serai plus rédacteur-en-chef des Cahiers de la Documentation. Désormais, mon collègue Guy Delsaut sera seul responsable de la ligne éditoriale du périodique de notre association. Contrairement à la chanson, mon départ ne se fait pas dans les larmes mais au contraire avec le sentiment du devoir accompli. Avec Guy, dont je souligne le remarquable travail depuis le jour où il a intégré l’équipe, nous avons pu donner à la publication un contenu de qualité et une nouvelle présentation. C’est donc sans regret et avec confiance que je lui cède définitivement les rênes d’un attelage que nous conduisions à deux depuis quelques numéros.
Entrée à l’ABD en 1973, j’ai été active pendant cette période des années 70, qui a vu l’éclosion des technologies numériques dans le champ de la documentation. J’ai eu la chance de travailler à cette époque avec de fortes personnalités dont plusieurs, hélas, nous ont déjà quittés. Après une longue période consacrée avant tout au travail dans une unité de documentation académique qui prenait d’année en année plus d’importance, je suis entrée au conseil d’administration de l’ABD au moment où Internet venait bouleverser les habitudes de travail des professionnels de la documentation. Ce fut à nouveau une période de découvertes, de diversification des orientations et des techniques ainsi que de contacts humains extrêmement enrichissants. Merci à mes collègues du conseil d’administration et à tous ceux qui ont compté pour moi pendant ces années qui furent aussi les dernières de ma vie professionnelle.
Mais ce n’est pas encore un adieu définitif, je reste membre de l’ABD et membre de l’équipe de rédaction des Cahiers. Nos futurs auteurs risquent encore fort de me rencontrer au tournant d’un texte parsemé de remarques de style car, pour moi, le langage reste la pierre angulaire de tout travail de documentation. Que les nouvelles technologies qui ouvrent l’espace et dévorent le temps, ne nous fassent pas oublier dans leur tourbillon que l’essentiel reste le message et que celui-ci passe d’abord par le langage.
Simone JÉRÔME
Outil d’extraction automatisée et en temps réel d’une bibliographie
Frédérique de RUITER, Master 2 Intelligence économique et territoriale
Arie de RUITER, Architecte de systèmes d’information
Charles-Victor BOUTET, Master 2 Dispositifs sociotechniques de l’information et de la communication, Université de Toulon – Institut Ingemedia
Luc QUONIAM, Professeur, Université de Toulon – Institut Ingemedia
Nous présentons dans les pages qui suivent un outil d’extraction automatisée de toutes les références bibliographiques basée sur une sélection de mots-clés et qui fonctionne à partir de la plupart des sites nationaux d’Amazon à travers le monde. Cet outil qui permet de paramétrer en amont et en temps réel l’extraction de l’information, le tri ainsi que son classement sur une base de données exploitable suivant les besoins de l’utilisateur se caractérise par l’absence de bruit dans les résultats obtenus du fait du choix des sites source.
Van folksonomieën naar ontologieën
Céline VAN DAMME, Assistent Vakgroep MOSI, Vrije Universiteit Brussel
Le World Wide Web a vu l’apparition, ces dernières années, d’une nouvelle technique de catégorisation appelée « folksonomie ». Les internautes catégorisent les ressources Web avec leurs propres mots-clés ou « tags ». L’ensemble de ces tags résulte en une taxonomie plate ou folksonomie. Les chercheurs sont de plus en plus conscients de la valeur scientifique qui se cache derrière ce phénomène : d’une part, les folksonomies peuvent être enrichies grâce aux ressources Web et lexicales existantes et, d’autre part, les folksonomies constituent un terrain fertile pour la création de nouvelles ontologies.
Article rédigé suite à la conférence donnée par l’auteur dans le cadre de l’Inforum 2007, Le documentaliste 2.0 : un second regard sur les nouvelles technologies, organisé par l’Association Belge de Documentation, le 26 avril 2007, à Bruxelles.
Donner du sens aux brevets : Typologie des utilisations de l’information brevets
Fabienne MONFORT-WINDELS, Responsable Information et veille, Sirris
Un premier article de cette série a illustré la dimension technique, administrative et juridique du document brevet. Un deuxième a indiqué l’intérêt d’utiliser les bases de données de brevets en temps que source d’information. La recherche dans ces bases peut viser plusieurs objectifs et selon les cas, on utilise l’information légale, technique ou commerciale qui y est contenue. On utilisera les données à des fins juridiques pour déterminer le statut légal d’un brevet ou d’une demande, les pays où s’étend la protection, le champ exact des droits du titulaire… Les informations techniques permettront de trouver des solutions à des problèmes sans s’engager dans des développements inutiles, de vérifier la nouveauté d’une idée, de faire un état de l’art ou d’évaluer les tendances futures, de définir un programme de R&D. Les brevets permettront aussi de suivre l’activité des concurrents, d’identifier les partenaires potentiels, d’évaluer l’étendue des marchés… Enfin, tous ces éléments de veille technologique et concurrentielle constitueront une aide aux choix stratégiques dans le cadre de l’innovation dans l’entreprise (intelligence économique).
Het Nederlandse programma DARE 2003>06
Leo WAAIJERS, Programmamanager SURFshare, Stichting SURF
Keur der Wetenschap (assortiment de science), Promise of Science (promesse de la science) et HBO Kennisbank (banque de connaissance de l’enseignement professionnel supérieur) peuvent être considérés comme une représentation des résultats parlants du programme DARE 2003>2006. À terme, c’est cependant l’infrastructure réalisée qui est la plus importante car elle permet aux établissements néerlandais pour l’enseignement supérieur et la recherche d’être à même de fournir un accès ouvert simple et fiable aux résultats de recherche et au matériel d’enseignement. Dans une société basée sur la connaissance, cela devrait être la norme, certainement pour la connaissance développée avec des moyens publics. Les universités et les académiciens en semblent convaincus au vu, entre autres, du succès de la pétition Open Access du monde académique à la Commission européenne. L’infrastructure développée dans le contexte de DARE comprend des applications open source et des protocoles qui trouvent entre-temps leur chemin vers l’Europe, notamment via les projets DRIVER. Le nouveau programme SURF-share 2007>10 se fonde sur des « collaboratories » de scientifiques qui collaborent et y partagent leurs données, afin de mettre en circulation dans le futur leurs résultats dans des publications enrichies comprenant également leurs données de recherche, modèles et visualisation.
par Christophe Dupriez, informaticien, et par les Docteurs Latifa Ichiche et Geert Verstegen, médecins au Centre Antipoisons
Les médecins du Centre Antipoisons jugent essentiel de partager entre eux les informations utiles pour répondre en urgence à des problèmes d’intoxication.
L’identification de l’agent en cause dans un appel constitue le point de départ d’une recherche. Il s’agit dans la plupart des cas du nom commercial d’un produit. Notre thésaurus et différentes bases de données nous aident dans ce travail.
Lorsque la rédaction d’une monographie interne s’avère utile (en cas de problème inhabituel, lorsqu’ une intoxication entraîne un symptôme caractéristique peu connu, lorsqu’un traitement est sujet à controverse, lorsqu’une erreur est repérée dans une base de données extérieure…), les médecins de l’équipe disposent d’un nouvel outil pour faire appel à l’expertise de leurs collègues ou partager leur expérience.
JSPWiki, un logiciel Wiki basé sur les technologies Java nous a permis de réaliser rapidement un système intégré aux applications informatiques existantes. Tous les médecins collaborent depuis quelques temps à cette « encyclopédie » médicale interne. L’exposé mettra l’emphase sur le pourquoi et le comment du point de vue des utilisateurs : on présentera l’organisation du travail et les fonctionnalités réellement mises en œuvre par les utilisateurs. Les participants à cette conférence devraient repartir avec une idée claire de ce qu’un Wiki peut apporter à une équipe de professionnels, comment il complète les systèmes informatiques existants et le chemin pour y arriver en pratique.