Décembre 2007 - Droit d’auteur

par Fabienne Brison

NUMÉRO SPÉCIAL

60 ANS DE L’ABD

Éditorial

Discours prononcé en clôture du colloque organisé à l’occasion du 60e anniversaire de l’ABD, le 19 novembre 2007, à Bruxelles.

Paul HEYVAERT

Passé, présent, futur : 3 points de vue pour un 60e anniversaire

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Regard sur le passé

60 ans… Il était une fois l’ABD

Simone JÉRÔME, Rédactrice en chef, Cahiers de la documentation; Administratrice, Association Belge de Documentation

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Reflets du présent

Informatie zoeken op het Web: Directories, zoekmachines, folksonomiëen,… en ontologieën

Céline VAN DAMME, Assistent/Onderzoeker Vakgroep MOSI, Vrije Universiteit Brussel

À l’heure actuelle, nous sommes confrontés sur le World Wide Web à une surcharge d’information. La difficulté réside dans la manière efficace de retrouver l’information souhaitée. Pour l’instant, nous disposons sur le Web de trois techniques de recherche possibles : les répertoires, les moteurs de recherche et les folksonomies. Dans un proche avenir, les moteurs de recherche se verront renforcés par des ontologies. Les ontologies sont une des technologies les plus importantes utilisées dans le développement du Web sémantique. Le Web sémantique, qui constitue une extension du Web existant, a pour but de rendre le Web interprétable pour les moteurs de recherche. Dans cet article, l’auteur introduira, outre l’explosion informationnelle sur le World Wide Web, les techniques de recherche actuelles et abordera le concept des ontologies.

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Docupole : Expérience de développement d’un cours en ligne pour la formation documentaire à destination des étudiants de l’enseignement supérieur

François FRÉDÉRIC, Assistant, Université Libre de Bruxelles – Bibliothèques
Sébastien BLONDEEL, Maître-assistant, Haute École Francisco Ferrer

Le cours en ligne DOCUPOLE a été développé par des bibliothécaires du Pôle universitaire européen de Bruxelles- Wallonie, dans le cadre du projet COUPOLE. L’objectif était de produire un cours d’alphabétisation documentaire destiné à tout étudiant commençant des études supérieures qui est confronté à un travail de recherche, quel que soit le type ou l’orientation des études suivies. Mettant essentiellement l’accent sur la pratique de recherche, le cours permet à l’étudiant d’acquérir une méthode de recherche et de l’expérimenter grâce à des exercices concrets dans des ressources documentaires accessibles en ligne. Divers tests lui permettent d’estimer son niveau et d’évaluer l’acquisition de nouvelles compétences. Des outils (glossaire, répertoire, forum) complètent les modules d’apprentissage. Des éléments d’analyse de l’usage du cours, encore fragmentaires certes, permettent cependant de tirer des premiers enseignements, tant en ce qui concerne la construction du cours que les comportements de recherche des utilisateurs. Un défi majeur reste posé : celui de l’utilisation et de l’efficacité pédagogiques de ce (d’un) cours en ligne.

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Het Eurocertificaat: Hoe verkrijg je het en hoe ga je ermee om?

Paul HEYVAERT, Voorzitter, Belgische Vereniging voor Documentatie (BVD); CERTIDoc jurylid; Informaticus, Koninklijke Bibliotheek van België (KBR)

En mars 2006, l’Association Belge de Documentation (ABD-BVD) a présenté à ses membres la certification européenne des compétences en Information & Documentation (I&D) et ses outils de certification que sont l’ Euroréférentiel et l’Eurocertificat. Ces initiatives s’inscrivent dans les contextes nationaux et européen de certification des compétences acquises par la pratique professionnelle. Qu’est-ce que la certification, pourquoi se faire certifier, comment se faire certifier en I&D en Belgique ? Quelle est la place de l’ABD-BVD dans ce processus ?

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La Classification de la Library of Congress, la fin de l’exploration : Jeter l’ancre en psychologie et en sciences de l’éducation

Virginie TACQ, Bibliothécaire, Université Catholique de Louvain – Bibliothèque de Droit (anciennement en poste à la Bibliothèque de Psychologie et des Sciences de l’Éducation)
Anne SPOIDEN, Directrice, Université Catholique de Louvain – Bibliothèque de Psychologie et des Sciences de l’Éducation

Ce troisième et dernier article consacré à la Classification de la Library of Congress nous emmène dans une application de cette classification à laquelle nous avons déjà consacré deux articles qui en expliquent les fondements théoriques. La Bibliothèque de Psychologie et des Sciences de l’Éducation de l’Université Catholique de Louvain a choisi, il y a quelques années déjà, d’améliorer son libre accès par l’utilisation d’une nouvelle classification, sélectionnée pour ses qualités évolutives et exhaustives. La Classification de la Library of Congress s’est imposée comme le meilleur choix. Notre exposé donnera un aperçu du déroulement de ce projet : nous évoquerons son historique, les partenariats établis avec les autorités académiques ainsi que la méthodologie que la bibliothèque a mise en place. Nous clôturerons l’article par un rapide bilan et quelques perspectives d’avenir.

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Visions du futur

2067, c’est demain, à en croire la documentation fournie !

Jean-Bernard QUICHERON

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2067, het jaar van de Cybrarian

Laurent MEESE, Bibliothecaris, Koninklijk Belgisch Instituut voor Natuurwetenschappen

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Mais où diable ai-je mis mes univers parallèles ?

Nelly DELVAUX, Responsable Documentation médicale, Merck, Sharp & Dohme

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De informatiewereld in 2067

Stefaan JACOBS, Attaché – hoofdbibliothecaris, Federale Overheidsdienst Economie, KMO, Middenstand en Energie – Bibliotheek Queteletfonds

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60 ans, du chemin parcouru et encore à parcourir

Maxime WOTQUENNE, Documentaliste

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60 possible information-related trends for today, tomorrow or within sixty years (2007-2067)

Dominique VANPÉE, Thesaurus and information manager, a.i. responsible for library and documentation centre, Belgian Poison Centre

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Développement et gestion d’une bibliothèque par le logiciel libre KOHA. Retours d’expérience.

par Stéphane Deconinck, directeur de la Bibliothèque de l’unité d’écologie et de biogéographie (UCL)

cover2007-3_smallÉditorial

On l’oublie parfois, surtout les plus jeunes d’en­tre nous, l’ABD est une honorable vieille dame qui va fêter ses 60 ans. Notre intention est de lui préparer une belle fête d’anniversaire. Depuis deux numéros déjà, la revue arbore en page de titre le logo de cette commémoration et ceux d’entre vous qui fréquentez le site de l’Associa­tion, en savez déjà un peu plus sur les initiatives qui vont s’inscrire dans ce cadre.

Notre intention est de faire du dernier numéro de l’année, un numéro spécial des Cahiers qui fera le point sur les activités de l’ABD au travers de diverses publications issues de ces activités. Un appel a été lancé pour associer les membres à ce projet. Nos métiers ne sont plus les mêmes qu’il y a 60 ans. Les fonctions ont changé mais ce sont surtout les technologies qui les ont fait évoluer.

Que sera le métier de documentaliste dans 60 ans ? À vous de faire travailler votre imagination et d’y aller de votre contribution à cet exercice de futurologie. Nous publierons des extraits ou l’intégralité des meilleurs de vos textes dans le prochain numéro des Cahiers. Nous serions fort déçus de ne rien recevoir. Les excuses sont fa­ciles à trouver mais il y en a bien parmi vous dont le clavier crépite déjà. Ne soyez pas timi­des : participez.

Le lundi 19 novembre, un colloque international organisé par l’ABD conjointement avec la Biblio­thèque royale de Belgique marquera dignement l’anniversaire. Après 60 ans d’activité ininter­rompue, l’ABD est plus vivante que jamais. Le métier a changé certes, mais les compétences qui lui sont associées sont plus que jamais in­dispensables dans une société de grande confu­sion informationnelle. Soyons confiants dans l’avenir de notre association !

Simone JÉRÔME

NEREUS – Economists Online : Les archives ouvertes dans le domaine de l’économie

Jacques HELLEMANS, Premier Attaché, Université Libre de Bruxelles (ULB) – Bibliothèque électronique économique

NEREUS – Networked Economics Resources for European Scholars – représente un consortium de bibliothèques universitaires européennes, disposant de collections majeures en économie et se proposant de fournir collectivement de nouveaux contenus et de développer des services d’information innovateurs pour l’économiste. NEREUS se propose de mettre en évidence les résultats de recherche de qualité. L’objectif principal est de créer un réseau européen de bibliothèques de recherche et de l’étendre par la suite, reliant ainsi les ressources des bibliothèques universitaires. À travers Economists Online, l’accès en ligne à la production des principaux économistes universitaires constitue le service clé de NEREUS. Ce projet consiste à numériser, organiser, archiver et disséminer la production complète des économistes, visant ainsi à rendre disponibles autant de textes intégraux que possible. Pour mener à bien cette entreprise, les bibliothécaires, conscients de l’importance de l’accès libre et des répertoires institutionnels, sont en relation étroite avec les chercheurs afin que le produit soit le mieux adapté à leurs besoins. Par la volonté transnationale induite par le projet NEREUS, Economists Online s’inscrit dans le cadre d’un projet à géométrie variable sur le plan national, international, institutionnel et disciplinaire.

Article rédigé suite à la conférence donnée par l’auteur dans la réunion mensuelle « Open access and repositories », organisée par l’Association Belge de Documentation, le 15 juin 2006, à Bruxelles.

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Archivage partagé des périodiques : Description de l’expérience menée en Communauté française de Belgique

Nicolas FAIRON, Chercheur,Université de Liège

Tristan ALLEMAN, Bibliothécaire, Faculté Polytechnique de Mons

Roxane COPPIN, Bibliothécaire, Université Catholique de Louvain

Stéphanie DAVISTER, Bibliothécaire, Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux

Thibaut DELBUSHAYE, Bibliothécaire, Facultés Universitaires Catholiques de Mons

Alliette LELEUX, Bibliothécaire, Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles

Michel MAAS, Conservateur, Université de Liège

Sylviane POLCHET, Bibliothécaire, Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix-Namur

Isabelle VANDEN EYNDE, Bibliothécaire, Université de Mons-Hainaut

Christine COLAUX, Bibliothécaire, Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix-Namur

Luc VERDEBOUT, Bibliothécaire, Université Libre de Bruxelles

Françoise PASLEAU, Conservateur, Université de Liège

Au cours des 10 dernières années, les collaborations se sont multipliées entre les bibliothèques universitaires de la Communauté française de Belgique confrontées aux mêmes contraintes économiques et de gestion de leur patrimoine. Le présent article décrit le cadre légal et les procédures mises en place, permettant d’envisager de façon collective la conservation des périodiques imprimés. Un bilan partiel est dressé au terme des deux premières années d’activité du groupe de travail chargé du projet. Il s’accompagne d’un rapide survol de quelques expériences similaires décrites dans la littérature.

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Donner du sens aux brevets : Qu’apporte le brevet ?

Fabienne MONFORT-WINDELS, Responsable Information et veille, Sirris

Les brevets sont bien connus des entreprises comme moyens de protection de l’innovation, mais souvent sous-estimés en tant que sources d’information technique et concurrentielle. Une série d’articles illustrera par des exemples tirés des travaux de SIRRIS les points suivants : qu’apporte un document brevet ? Pourquoi utiliser les bases de données brevets ? Quelle est la typologie des utilisations de l’information brevets ? Comment rechercher dans les bases de données brevets ? Comment explorer un état de l’art dans un domaine ? Quelles sont les limites de la recherche ? Quels sont les outils disponibles? Ce premier article illustre la dimension technique, administrative et juridique à la fois du document brevet.

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Donner du sens aux brevets : Pourquoi utiliser les bases de données brevets, et quand ?

Fabienne MONFORT-WINDELS, Responsable Information et veille, Sirris

Certaines caractéristiques des bases de données brevets en font une source d’information indispensable : exclusivité de certaines données, richesse, actualité et clarté des contenus, présentation structurée, codifiée et classifiée, accessibilité des outils… Cette source d’information peut (et doit) intervenir dans tout le cycle de l’idée à la mise sur le marché d’un produit ou d’un procédé.

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La problématique générale de l’information scientifique au sein d’une équipe de professionnels et l’exemple du Centre Antipoisons de Belgique

par Christophe Dupriez, Centre Antipoisons de Belgique

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Visite guidée du portail PubMed/Medline comprenant les fonctions de base, le profil par utilisateur et par groupes d’utilisateur, l’exploitation du thésaurus MeSH, la gestion des liens avec les autres bases de données dont les bases de données locales

par Christine Lanners, Bibliothèque de Médecine, UCL

Les professionnels de la santé, comme ceux des autres disciplines, ont un grand besoin d’information scientifique pour alimenter leurs recherches et leur formation continuée. Ils ont aussi la chance d’avoir accès à PubMed/MedLine, une énorme base de données (plus de 20 millions d’articles répertoriés) à l’accès public et gratuit décrété depuis 1997. Nous avons vu comment ce catalogue mais aussi les outils qui l’entourent peuvent être utilisés pour faciliter la veille documentaire et l’accès aux documents. Nous espérons ainsi contribuer à l’exploitation de l’information scientifique dans le monde médical mais aussi à d’autres contextes qui pourraient gagner à s’en inspirer.

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Questions/débat « Les bénéfices attendus des bases de données scientifiques au sein d’une organisation »

Lieu : Bibliothèque de Médecine (BMD) de l’UCL à Bruxelles

NUMÉRO SPÉCIAL

10 ANS FELNET

Aspects scientifiques et politiques de diffusion de l’information : des bases de données à l’utilisateur

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En février 1996, une journée d’étude consacrée à un état des lieux de l’information-documentation en matière d’environnement à Bruxelles et en Flandre a été organisée à la Bi­bliothèque Royale de Belgique.

Des conclusions de cette journée et de la littéra­ture existante, il ressortait qu’il était difficile d’évaluer le nombre d’institutions qui s’occupaient d’une manière ou d’une autre de ce secteur. C’est sans doute encore le cas aujour­d’hui car ces institutions ont des statuts très dif­férents. Elles peuvent relever du secteur privé ou public et certaines sont totalement indépendan­tes alors que d’autres font partie d’une structure globale. Il est dès lors difficile d’évaluer les­quelles disposent d’une bibliothèque ou d’un centre de documentation et plus encore, de sa­voir si les collections sont clairement spéciali­sées dans l’environnement, ou si celui-ci n’est qu’une rubrique parmi d’autres. De plus l’accès aux collections est très variable. Certaines sont directement accessibles au public, tandis que d’autres ne peuvent être consultées que sur rendez-vous.

Pourtant tant à Bruxelles, qu’en Flandre et en Wallonie, un grand volume d’information liée à l’environnement est disponible. Le problème pour l’utilisateur vient de la dissémination dans un grand nombre d’institutions; il lui est souvent difficile voire impossible de localiser l’information elle-même quand les institutions ne sont pas acces­sible au public.

Face à la prolifération de documentation et de l’information dans le secteur de l’environnement, une coordination minimale s’imposait et a amené à la création de FELNET.

La définition de la notion d’information environ­nementale au sein de FELNET a été inspirée par le traité de Aarhus[1]. Selon celui-ci, le concept n’englobe pas seulement l’état de l’environne­ment mais aussi tous les facteurs qui l’affectent, tant au niveau physique qu’au point de vue juri­dique et administratif sans oublier l’état de santé des individus affecté par l’environnement… L’acceptation du terme est donc ici des plus larges. Construction durable, énergie, aménagement de l’espace, développe­ment urbain, transports, santé publique, sont re­pris par FELNET dans le concept d’ »environnement ».

Au départ, FELNET signifiait « Flanders Environmental Library network ». Pourquoi « Flanders » ? Parce que l’initiative, lancée le 10 décembre 1996, émanait exclusivement d’institutions flamandes : le SERV[2], l’OVAM[3], la SL[4], la VMM[5] et la BBL[6]. Pendant les 10 premières années de son existence, on peut considérer que, chaque année, deux nouveaux membres se sont ajoutés à la liste.

Pour fêter ses dix ans d’existence, le réseau a organisé, le 17 octobre dernier, la journée d’étude Wetenschap en beleid via databanken en datatransmissie tot bij de gebruiker. Comme son titre l’indique, cette journée ne concernait pas directement l’environnement, mais se concentrait sur l’élément central de la transmis­sion de données (actuellement encore exclusi­vement bibliographiques) dans un contexte de collaboration. L’accent fut mis sur des réalisa­tions possibles dans un proche avenir mais aussi à plus long terme.

En ce moment, un nouveau site Web est en cours de développement. Il n’est plus seulement prévu d’y mettre des données bibliographiques mais aussi de donner accès à des textes com­plets. Dans un premier temps, seules les publi­cations des membres seront concernées. Plus tard, si le droit d’auteur le permet, les textes de tiers devraient également être mis à disposition.

Afin de ne pas perdre les idées de cette journée d’études, les présentations seront ac­cessibles sur le site de FELNET. Les organisa­teurs remercient le comité de rédaction des Cahiers de la Documentation qui a accepté de publier les actes de cette journée.

Même si l’environnement n’était pas le thème principal, la question a été abordée à travers le concept du ‘Navigateur flamand pour la législa­tion environnementale’ et celui de l’Open access, considéré comme une façon de favoriser la dif­fusion libre des publications scientifiques via Internet.

Le seul exposé dont le compte-rendu manque malheureusement dans les pages qui suivent, abordait de façon approfondie l’accès aux données scientifiques du secteur public aux Pays-Bas au travers du Data Archiving & Networked Service (DANS), fondé par la Nederlandse Akademie van We­tenschappen (académie néerlandaise des scien­ces – KNAW) et la Nederlandse Organisatie voor Wetenschappelijk Onderzoek (organisation néerlandaise de la recherche scientifique – NWO) pour garantir l’accès aux données de la recher­che. Même si le gouvernement néerlandais a si­gné la déclaration de l’OCDE sur l’accès aux données de la recherche financée par des fonds publics, et même si la plupart des organisations scientifiques souscrivent à la Déclaration de Berlin sur le libre accès à la connaissance en sciences exactes, sciences humaines et sociale, celui-ci ne va pas encore de soi.

SINAPSE (Scientific INformation for Policy Support in Europe) est une initiative de la Com­mission Européenne. L’accès aux documents et à l’information est la clef d’une gestion plus transparente. De nombreux efforts ont été me­nés par les autorités belges pour améliorer l’accès aux documents publics. L’accès à cette information reste essentiel car il constitue un avantage compétitif et a visiblement une valeur économique.

La participation de deux ministres, Kris Peeters (Ministre flamand des Travaux publics, de l’Énergie, de l’Environnement et de la Nature) et Fientje Moerman (Vice-Ministre-Présidente du Gouvernement flamand et Ministre flamande de l’Économie, des Entreprises, des Sciences, de l’Innovation et du Commerce extérieur), a montré l’importance que le monde politique accorde à une initiative comme FELNET.

Pour la communauté FELNET, cette journée a été d’une importance cruciale. Depuis octobre le site a connu un taux de fré­quentation de 10.000 à 15.000 hits par mois, soit 500 par jour et depuis, le nombre de mem­bres a crû de 50%. Il ne s’agit d’ailleurs plus exclusivement d’organisations flamandes mais aussi d’institutions fédérales qui ont découvert FELNET et ont ressenti le besoin d’une participa­tion à ce réseau collaboratif. Une croissance im­portante a transformé un réseau unique mais ré­gional, le « Flanders environmental library network », à la fin du 20e siècle, à, en ce début de 21e siècle, un « Environmental library network », qui bientôt atteindra une dimension internationale.

Notes

1 Commission Économique pour l’Europe des Nations Unies (UNECE). « Convention sur l’accès à l’information, la participation du public au proces­sus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement avec annexes », signée à Aarhus le 25 juin 1998.

2 Le Sociaal-Economische Raad van Vlaanderen (conseil social et économique flamand) est l’organe d’avis et de concertation des partenaires sociaux flamands. Ceux-ci déterminent une posi­tion commune et formulent des conseils et avis.

3 L’Openbare Vlaamse Afvalstoffenmaatschappij (so­ciété publique flamande des déchets) a en charge principalement la problématique des déchets et de l’assainissement du sol et dispose pour ce faire d’outils juridiques, fiscaux et sociaux. L’OVAM ne dispose plus d’un centre de documentation.

4 La Stichting Leefmilieu (fondation pour l’environne­ment) était une organisation indépendante dans le domaine de l’information environnementale, de l’éducation à l’environnement et de services en matière d’environnement. Cette fondation est de­venue le 1er octobre 2002 ARGUS.

5 La Vlaamse MilieuMaatschappij (société flamande pour l’environnement) joue en Flandre un rôle cru­cial dans la gestion de l’eau et veille à la qualité de l’air.

6 La Bond Beter Leefmilieu (fédération pour un meil­leur environnement) est une fédération pluraliste de plus de 140 organisations nationales et locales pour la nature et l’environnement en Flandre.

Marc VAN DEN BERGH

Resultaten van de on-line enquête over het gebruik van de Vlaamse Navigator milieuwetgeving

Geert DE MEYER, Projectverantwoordelijk EMIS, Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek (VITO)

La réglementation en matière d’environnement constitue une matière complexe. Pour plus de transparence, l’administration flamande a chargé fin 1997 l’ »Institution flamande pour la recherche technologique » de développer une base de données en matière de droit environnemental. En ligne depuis 7 ans, le « Navigateur flamand pour la législation environnementale » ou pour faire court « le navigateur » génère plus de 2600 pages par jour et est devenu un solide système d’information intégré en matière de droit environnemental. Les professionnels du secteur consultent le navigateur de façon hebdomadaire voire quotidienne, avec un usage maximal de la part de ceux qui sont chargés de contrôler le bon respect de la législation environnementale. L’expérience les amène à considérer le Navigateur comme un outil fiable, complet et à jour qui leur est devenu indispensable. De plus, ces utilisateurs sont convaincus que le navigateur leur permet de réaliser de réelles économies. Ces résultats d’enquête servent de point de départ pour le développement du nouveau navigateur, attendu pour l’été 2007.

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Open Access, terug naar de kern van Wetenschappelijke Communicatie

Inge VAN NIEUWERBURGH, Coördinator digitale bibliotheek, Universiteit Gent

Le périodique scientifique est le moyen utilisé, depuis environ la moitié du 17e siècle, pour la diffusion et l’évaluation des communications scientifiques. Ce paradigme se fissure cependant depuis quelques années avec l’essor de l’Open Access, ou – en d’autres termes- la libre diffusion de publications scientifiques via Internet. Quelques questions abordées dans cet article : quelles sont les raisons à l’origine de cette évolution, quelles sont les causes et les consé-quences, et surtout comment se déroulera à l’avenir la communication scientifique. De nombreuses initiatives sou-tiennent l’Open Access. En Belgique également, principalement dans le milieu académique et sous l’impulsion de l’Université de Gand, différentes initiatives se sont développées autour de l’Open Access. Il apparaît important, du point de vue du monde bibliothéconomique, de suivre attentivement ce mouvement et d’en assurer la promotion.

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Toegang tot documenten en informatie: Sleutel voor een transparante overheid en als recht om te weten

Frankie SCHRAM, Gastprofessor, Katholieke Universiteit Leuven – Instituut voor de Overheid en Universiteit Antwerpen – Faculteit Politieke en Sociale Wetenschappen; Medewerker, Katholieke Universiteit Leuven – Instituut voor Administratief Recht; Secretaris van de Commissie voor de toegang tot bestuursdocumenten, FOD Binnenlandse Zaken

Le droit à l’information est vide de sens si l’accès à l’information et aux documents n’est pas assuré. Les différents niveaux de pouvoir en Belgique se sont donné beaucoup de peine pour garantir cet accès aux documents et à l’information. Ils l’ont fait sur un plan juridique (en accordant un droit d’accès aux documents administratifs) et, en pratique, ils ont également veillé à finaliser ce principe (en développant des bases de données qui dépouillent l’information institutionnelle). C’est surtout au niveau de l’accès à l’information en matière d’environnement que la dynamique est manifeste et elle est gérée aussi bien en interne qu’au niveau international.

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Overheidsinformatie als een economisch goed: Het beschikken over overheidsinformatie als een comparatief voordeel

Katleen JANSSEN, Wetenschappelijk medewerker Interdisciplinair Centrum voor Recht en ICT (ICRI), Katholieke Universiteit Leuven – Interdisciplinair Instituut voor BreedBand Technologie (IBBT)

L’information publique n’a pas seulement une grande valeur démocratique, mais aussi un évident potentiel économique. Elle peut servir de matière première à la création de produits et services à valeur ajoutée par l’industrie de l’information. La directive européenne de 2003 concernant le réemploi de l’information publique a créé un cadre pour cette réutilisation.Dans cette contribution, les aspects principaux de cette directive sont développés : domaine d’application, principes généraux, règles de mise à disposition de l’information. Enfin, la transposition de la directive en Belgique est brièvement abordée, aux niveaux fédéral et flamand.

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Sinapse: A better use of expertise in European governance

Yves DUMONT, Principal administrator, European Commission – Directorate Science and Society, Scientific advice and Governance

Le réseau SINAPSE (pour Scientific Information for Policy Support in Europe) est une plateforme de communication orientée Web placée sous les auspices de la commission européenne. Le réseau a pour objectif de développer une (nouvelle) interface entre d’une part les scientifiques et les experts, et d’autre part le secteur public et politique – et de façon plus précise les institutions européennes. SINAPSE est un outil destiné à améliorer la gestion européenne et à développer de nouvelles formes d’administration. Il favorise une participation plus large et plus directe de la part des divers intervenants. Le réseau a été pensé de manière à garantir un meilleur support scientifique aux prises de décision institutionnelles.

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Compte rendu
How to increase your impact with Open Access

François RENAVILLE

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Les enjeux du droit d’auteur en matière d’information et de service électroniques

par Sandrine Carneroli, Avocate au Barreau de Bruxelles, spécialisée en droit des nouvelles technologies

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Organisé avec le soutien de

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Programme

MATIN

ACCUEIL


INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE

par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),

et Paul Heyvaert, président de l’ABD-BVD


UN APERCU DE QUELQUES NOUVELLES TECNHOLOGIES ET DE LEUR PERTINENCE POUR LES PROFESSIONNELS DE L’INFORMATION

par David Tebbutt, consultant indépendant, Royaume-Uni

David Tebbutt s’intéresse aux logiciels depuis plus de 40 ans et, en tant que journaliste s’adressant aux professionnels de l’information, il suit de près les nouveaux développements qui peuvent être intéressants pour la profession.  Mais qu’entend-t-on par « nouvelles technologies » ? David Tebbutt essaiera de répondre à cette question en nous donnant une vue d’ensemble des technologies à présent disponibles. Il nous expliquera également quels sont les avantages et les inconvénients de leur utilisation dans le cadre de bibliothèques ou de centres de documentation.

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UN REGARD CRITIQUE SUR LES NOUVELLES TECHNIQUES DE CLASSIFICATION

par Céline Van Damme, assistante de recherche, Studies in Mathematics, Operational research, Statistics and Information systems (MOSI), Vrije Universiteit Brussel

Le World Wide Web a connu une véritable explosion de publications ces dernières années. Cela complique fortement le processus de recherche d’information. Afin de résoudre ce problème, on voit de plus en plus apparaître de nouvelles techniques de classification sur le web: « folksonomies » et ontologies. Celles-ci seront expliquées pendant la présentation et comparées aux techniques de classification traditionnelles des documentalistes.

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PAUSE


DÉBAT

animé par Jean Michel, ingénieur consultant indépendant, Jean MICHEL Conseil, France


REMISE DU PRIX DE L’ASSOCIATION BELGE DE DOCUMENTATION

par Isabelle Somville-Cornet, présidente du jury du prix ABD-BVD

Lauréate : Virginie Tacq, Bachelière en bibliothéconomie et documentation diplômée par la Haute Ecole Léon-Eli Troclet (Liège)

Titre du mémoire présenté : La classification de la Library of Congress : étude et adaptation à la Bibliothèque de Psychologie et des Sciences de l’Education de l’Université Catholique de Louvain.

LUNCH


APRÈS-MIDI


LA MATURITÉ DES LOGICIELS LIBRES DANS LE CADRE DES ORGANISATIONS AU SENS LARGE

par Diane Revillard, directrice de projets, Di&Mark

Le secteur de l’informatique connaît actuellement des mutations très significatives dans son mode de fonctionnement, ses marchés et ses offres. Ces bouleversements sont en grande partie induits par des logiciels libres. Longtemps confinés au monde scientifique et aux grandes administrations, l’organisation au sens large y a désormais recours car leur maturité n’est plus à prouver. Les logiciels libres s’inscrivent dans une stratégie durable de l’organisation : l’implication importante des acteurs majeurs de l’internet à leur égard renforce encore leur potentiel de développement.

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WEB 2.0 OU COMMENT UN RÉSEAU AIDE À COMBATTRE L’AVALANCHE D’INFORMATIONS QUE LES UTILISATEURS RECOIVENT

par Kristof Michiels, chercheur, Studies on Media, Information & Telecommunication (SMIT), Vrije Universiteit Brussel

Le Web 2.0 fait du public à la fois un producteur et un consommateur. Auparavant, la publication de contenu sur le web passait par un système de diffusion « one-to-many » (de un à plusieurs), via la communication d’informations à des individus. Le Web 2.0 fait davantage que fournir de l’information : il facilite un modèle conversationnel « many-to-many » (de plusieurs à plusieurs) entre individus, sans médiation rigide ou sans le contrôle d’organisations. Ceci permet de fournir une quantité importante de contenu généré par les utilisateurs. Pensons un instant à l’encyclopédie Wikipédia, créée par des utilisateurs finaux. Cette collaboration implicite entre utilisateurs est aussi employée dans de nombreux cas pour structurer l’offre et faciliter le plus possible le processus de recherche. Dans sa présentation, Kristof Michiels développera à l’aide de nombreux exemples la manière dont cela se passe dans le monde du Web 2.0. Il s’attardera également sur les possibilités et les conséquences que tout cela a pour les institutions traditionnelles telles que les bibliothèques et les centres de documentation.


PAUSE


DÉBAT

animé par Inge Van Nieuwerburgh, coordinatrice de la bibliothèque digitale, Universiteit Gent


ET NOUS DANS TOUT CA?

session interactive animée par Inge Van Nieuwerburgh, coordinatrice de la bibliothèque digitale, Universiteit Gent,

et Jean Michel, ingénieur consultant indépendant, Jean MICHEL Conseil, France.

Comment nous situons-nous par rapport à ces technologies ? Sont-elles à notre portée, nous qui ne sommes que de simples utilisateurs, généralement formés sur le tas, et simplement armés de notre curiosité professionnelle et d’un sens critique parfois exacerbé ? Nous reconnaissons-nous en ce documentaliste 2.0 ? S’agit-il toujours du même métier ? Ne sommes-nous pas les mieux placés pour donner un avis sur une profession en mutation perpétuelle? Partageons nos expériences, nos déceptions et nos espoirs aussi !


RÉCEPTION

Presse-Papier : le projet de conservation des journaux belges

par Marc D’Hoore, responsable de la Section journaux et périodiques, Bibliothèque royale

Article Cahiers (NL)

Fabritius, base de données d’objets de collections artistiques et historiques

par Pierre-Yves Desaive, Collections Database Manager et Karine Lasaracina, Musées Royaux des Beaux-Arts

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