Cahiers de la Documentation 2011/4 (décembre 2011)

NUMÉRO SPÉCIAL

Inforum 2011

I&D: for dummies???

cover_smallÉditorial

Une fois de plus, nous avons le plaisir de vous offrir un numéro thématique dédié à l’Inforum qui s’est tenu au mois de mai dernier. Pour les non-membres qui consulteraient par hasard ce numéro : sous l’appellation Inforum se cache l’activité principale de l’Association Belge de Documentation, une journée d’étude sur des sujets d’actualité brûlants, un moment de diffusion des connaissances et de partage d’expériences pour les collègues du secteur, ainsi qu’une excellente opportunité pour la création de réseaux.

Après vérification : en 2008, nous décidions –tout en espérant que comme l’Inforum, ceci devienne une tradition – de consacrer systématiquement un numéro thématique des Cahiers de la Documentation au dernier Inforum. Je me souviens encore que le rédacteur en chef de cette publication, à qui je voue un énorme respect pour le travail effectué au sein de l’ABD-BVD, me proposa prudemment de consacrer un numéro par an à l’Inforum. Une idée bien évidemment positive puisque chaque membre mais également tout professionnel qui feuillette ces Cahiers, peut relire les thèmes traités durant cette journée, et ceci même d’un point de vue différent de l’auteur/orateur pendant son exposé. Si j’avais su à l’époque qu’il me demanderait chaque année d’écrire l’éditorial, j’aurais sans aucun doute tenté de le faire changer d’avis. Néanmoins, nous célèbrerons l’an prochain un numéro jubilaire, le cinquième dans la série consacrée à l’Inforum.

À la clôture de chaque Inforum, nous vous présentons un formulaire d’évaluation. Formulaire dans lequel, cette année, hormis les questions usuelles concernant les exposés et l’organisation, nous vous posions deux questions orientées sur le meilleur moment pour organiser cette journée (avril ou mai) et votre opinion sur une après-midi d’études ou un Inforum sur le droit d’auteur. Suite à ce questionnaire, je peux d’ores et déjà vous annoncer que nous discuterons de copyright le 31 mai 2012. Des discussions au sein du groupe de travail Inforum, il ressort qu’une fois de plus, des orateurs venus de Belgique et de l’étranger viendront approfondir le sujet. Les spécialistes que nous avons contactés jusqu’à maintenant font autorité en la matière. En sus, nous allons tenter de vous amener la cerise sur le gâteau. Nous espérons réussir cette mission, de plus amples informations filtreront une autre fois.

Mais revenons à l’Inforum 2011 I&D : for dummies ???-, un titre qui passe en revue quelques nouvelles tendances ou nouveaux instruments de travail potentiels pour nos différents métiers touchant à l’I&D. Le titre n’a effrayé personne ; que du contraire : la fréquentation fut une des meilleures des dix dernières années. Un titre qui nous a permis d’appréhender des sujets fort diversifiés : comment développer un dépôt institutionnel, quid d’une bibliothèque sur Twitter, les possibilités d’un service de questions/réponses virtuel, les codes QR et le cloud computing pour les centres d’information. Un autre exposé prévu sur les systèmes intelligents d’information et de communication et leur impact sur notre vie (professionnelle) de tous les jours et les possibilités futures n’a pu se tenir. Le chaos provoqué par la circulation automobile le matin de l’Inforum – j’en ai également fait les frais – a empêché l’orateur d’arriver à temps des Pays-Bas vers Bruxelles.

En bref, trop de sujets hétéroclites pour trouver un titre fédérateur et donc un titre qui annonce d’emblée qu’il ne faut pas sous-estimer les tâches de plus en plus évoluée, doublées de moyens technologiques complexes.

Vous êtes encore sceptiques ? Épluchez ce numéro (et bien sûr également tous les autres) des Cahiers de la Documentation et je suis convaincu que vous approuverez le sens caché de ce titre.

Merci pour votre présence en nombre ainsi que vos évaluations très positives, qui nous ont plus que contentés car, après toutes ces années, nous avons réussi le pari de vous offrir un forum où vous pouvez échanger vos expériences le plus simplement du monde.

Notre gratitude s’exprime en premier lieu envers les orateurs et les modérateurs sans qui cette journée n’aurait pas lieu d’être.

Les exposés, le lunch et la réception de clôture nécessitent quelques salles. Nos remerciements vont à la Bibliothèque Royale de Belgique, en particulier au directeur général qui, avec bienveillance, nous met cette infrastructure à disposition. Cette année, nous avons également eu la possibilité, pendant les pauses, de visiter le Librarium, un espace d’exposition permanent et unique au sein de la Bibliothèque Royale, qui traite de l’histoire du livre et de l’écrit.

Merci également aux interprètes, aux hôtesses, au traiteur et à l’assistance technique pour l’épatant soutien logistique qu’ils fournissent. L’apport du groupe de travail Inforum de l’ABD-BVD a permis de réaliser toute cette organisation. Merci à chacun de nos membres et surtout au Conseil d’Administration de l’ABD-BVD qui m’accorde une fois de plus sa confiance pour la préparation de l’Inforum 2012.

La qualité sera non seulement au rendez-vous lors de notre prochain Inforum mais également pendant les réunions mensuelles. Nous espérons évidemment que ces Cahiers de la Documentation répondent pleinement à vos attentes.

Marc VAN DEN BERGH

OAI-PMH for dummies : Comment mettre en place un dépôt institutionnel avec des ressources limitées ?

Patrice X. CHALON, Knowledge Manager, Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE)
Luc HOURLAY, Bibliothécaire/Webmaster, Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE)

En 2006, le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE), institution fédérale belge nouvellement créée, a évalué l’opportunité de mettre en place un dépôt institutionnel conforme au protocole OAI-PMH. Compte tenu des ressources limitées, mettre en place un logiciel spécifique n’a pas été l’option retenue ; l’utilisation du processus de description des rapports dans le système intégré de gestion de bibliothèque (SIGB) a été identifiée comme l’option offrant le meilleur rapport coût/bénéfice. En 2010, PMB, le SIGB libre utilisé au KCE, a acquis la fonction de serveur OAI-PMH. Cela a permis au KCE d’exposer ses rapports aux agrégateurs de métadonnées, mais également d’envisager le développement de ses propres agrégateurs pour des domaines spécifiques. Dans cet article, nous décrivons le processus ayant abouti à la création d’un dépôt institutionnel au départ d’un SIGB. Nous discutons également le défi que représente la mise en place d’agrégateurs.

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Twitterende bibliotheken: Een praktische handreiking

Wilma VAN DEN BRINK, Informatiespecialist Maatschappij en Recht, Hogeschool van Amsterdam

Twitter semble le nouveau moyen miracle pour entrer en contact et forger des liens avec le groupe cible. De ce fait le nombre de bibliothèques qui ouvrent un compte Twitter est en forte augmentation. Mais ces espérances sontelles atteintes ? L’article traitera de la façon dont les bibliothèques et les spécialistes de l’information font usage du réseau social Twitter. En outre, il offrira une aide pratique aux organisations qui cherchent à s’engager stratégiquement sur ce réseau.

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Les nouveaux usages numériques : Les services questions/réponses virtuels

Jean-Philippe ACCART, Directeur des études, Universités de Berne et Lausanne – Programme Master ALIS

Le service de référence virtuel séduit de plus en plus les bibliothèques ou d’autres services d’information (publics et parfois privés) qui y voient un excellent moyen d’être présents sur Internet et d’assurer leur promotion, dans une démarche marketing. Il offre de nombreux avantages, un des plus évidents étant un contact direct facilité avec l’utilisateur, et une possibilité d’anticiper ses attentes en matière d’information au vu des questions posées. Les technologies actuelles, incluant celles du Web 2.0, développent des applications intéressantes en vue de créer un service virtuel efficace et attractif : les possibilités de contacts, d’échanges sont multiples. Les professionnels de l’information s’engageant dans cette voie ont la possibilité de proposer un service de référence virtuel simple ou plus élaboré. Tant en France qu’en Europe et dans le monde, les services de référence virtuels se mettent en place, se développent, ou s’organisent en réseaux collaboratifs.

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Een nieuwe wind: Bibliotheken en cloud computing

Matt GOLDNER, Product & Technology Advocate, OCLC

De nombreuses entreprises et organisations optent pour le cloud computing, un nouveau modèle technologique pour les services informatiques. Cela leur permet d’abandonner l’hébergement de multiples serveurs et équipements et de ne plus devoir sans cesse réagir à l’abandon de hardware, aux installations de logiciels, aux mises à jour et aux problèmes de compatibilité. Pour beaucoup d’organisations, le cloud computing peut simplifier les processus et leur faire épargner du temps et de l’argent. Cet article définit le cloud computing et montre comment il se distingue d’autres sortes d’automatisation. Il explique aussi comment des solutions à base de cloud computing pourraient apporter aux bibliothèques des avantages dans trois domaines importants : technologie, données et communauté.

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Codes QR : Un gadget ou un nouvel outil ?

Philippe ALLARD, Chef de projet chargé de la gestion de la Cellule Web de la Ville de Bruxelles, GIAL

Créé au Japon en 1994, le code QR se répand en Europe. S’agit-il d’un simple gadget dont usent les publicitaires et autres communicateurs pour attirer le geek ? Ou ce code 2D peut-il être concrètement utilisé dans nos bibliothèques et centres de documentation pour livrer une information enrichie ? On verra que ces codes QR sont faciles à produire et peuvent être lus par une masse grandissante d’utilisateurs de smartphones. Les usages dans le monde de la communication et du commerce peuvent utilement inspirer le secteur public et, en particulier, les professionnels de la documentation.
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