Cahiers de la Documentation 2010/2 (juin 2010)

cover2010-2_smallÉditorial

L’été est là ! Et qui dit « été », dit « vacances ». Nombreux seront donc ceux qui, parmi nous, prendront la route des vacances. On espère toujours celle-ci sans encombre et qu’aucun volcan, qu’aucune panne, qu’aucun embouteillage, qu’aucun chantier ne viendra gâcher le chemin qui nous mène là où l’on souhaite aller se détendre, loin des tracas professionnels.

Pour les Cahiers, c’est pareil. On espère la route entre deux numéros sans problème. On imagine qu’on trouvera régulièrement une station d’articles qui nous permettra de faire le plein ou qu’on pourra s’arrêter le long de la route éditoriale cueillir l’un ou l’autre texte mûr sur un arbre à documents. Mais ces stations et ces arbres ne sont pas toujours si faciles à trouver.

Ce numéro-ci a été des plus difficiles et j’ai bien cru ne rien pouvoir publier en ce mois de juin. Et pourtant, je sais de source sûre que c’est le numéro le plus lu car vous l’emportez en vacances au bord de la piscine ou sur la plage (et si ce n’est pas vrai, laissez-moi au moins y croire un instant !).

Mais redevenons sérieux. Si on ne peut pas déterminer avec exactitude la raison pour laquelle les articles ont tant tardé à nous parvenir en ce deuxième trimestre, je peux clairement vous dire pourquoi, finalement, vous recevez quand même ce numéro en temps et en heure. C’est grâce à une équipe entièrement bénévole mais motivée ! Ces dernières semaines ont été intenses au sein du groupe entre les contacts multipliés auprès d’auteurs potentiels, les relectures, les traductions. Alors, merci à tout ce petit monde, dont vous trouverez les noms en deuxième de couverture et sans qui vous ne pourriez pas feuilleter ces pages dans votre transat au soleil.

Merci aussi aux auteurs, qui ont pu nous transmettre rapidement des articles de qualité car, malgré les obstacles, la qualité est également présente à travers ces contributions traitant d’archives privées, du web sémantique ou encore des dépôts institutionnels, sans oublier un compte rendu des 10e Journées des Archives de l’UCL et… une nouvelle rubrique consacrée aux bibliothèques et services de documentation : Doc en stock.

En septembre, nous reprendrons une route connue qui nous entraînera, comme chaque année au sein de l’Inforum, avec un numéro spécial reprenant les articles des orateurs présents à la Bibliothèque Royale, le 29 avril dernier.

Suivra en décembre, un numéro exceptionnel, consacré, lui, à l’Europe. Ce sera notre façon à nous de célébrer la Présidence belge de l’Union Européenne.

Comme, vous le voyez, l’équipe des Cahiers ne perd par son dynamisme, bien au contraire. Nous travaillons d’ailleurs déjà à des projets pour l’année prochaine qui devraient nous conduire sur des pistes inexplorées mais c’est encore un peu tôt pour vous en parler.

Au nom de cette équipe, je vous souhaite de bonnes vacances, un bel été et… une bonne route !

Guy DELSAUT

Institutional repositories als wetenschappelijk communicatiemodel: Mogelijkheden en knelpunten

Stefaan JACOBS, Hoofdbibliothecaris, FOD Economie, KMO, Middenstand en Energie – Bibliotheek Queteletfonds

La crise des périodiques a obligé le monde académique à rechercher des modes de communication alternatifs pour les publications scientifiques. L’un d’entre eux est celui des dépôts institutionnels. Le présent article a pour but d’évaluer si les dépôts remplissent les objectifs de communication scientifique, à savoir : l’enregistrement, la valida-tion, la diffusion et la préservation. En conclusion, l’enregistrement, la diffusion et l’archivage ne posent que peu, voire pas de problèmes. En revanche, pour la validation, des solutions alternatives doivent être trouvées pour la « peer review » (évaluation par les pairs), organisé actuellement par les éditeurs de publications. Des bureaux de vali-dation pourraient fournir une solution au problème. Le succès des dépôts institutionnels en tant que modèle de com-munication dépend en grande partie de la volonté des auteurs d’y déposer leurs articles et de la pression que les institutions académiques veulent exercer sur ces auteurs en vue de les y inciter.

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Comment contribuer à la collecte et à la conservation de sources pour les historiens de l’écologie : L’exemple d’étopia

Marie-Laurence DUBOIS, Documentaliste, Responsable du centre de documentation et du centre d’archives privées, étopia

Étopia – centre d’animation et de recherche en écologie politique est une association reconnue en éducation permanente et un centre d’archives privées rassemblant les archives de la mouvance environnementale et de l’écologie politique. Cet article détaillera les différentes étapes du système mis en place pour gérer électronique-ment les archives courantes des principaux dépositaires. Le principe est de permettre aux producteurs d’archives de décrire et de déposer eux-mêmes une partie de leurs productions électroniques, grâce au logiciel Alexandrie. Cette expérience ne prétend pas remplacer les procédures d’archivage traditionnelles. Elle apporte une réponse à la nécessité de gérer le flux croissant de productions électroniques et d’en assurer la conservation. De part le carac-tère politique des archives concernées, elle pose aussi la question du traitement de ce type d’archives dans un but de mémoire mais aussi de transparence démocratique.

Cet article est une version mise à jour de l’article publié sur le site d’étopia en août 20081. Il est reproduit avec l’aimable autorisation de son auteur.

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Ontologies et web sémantique… L’ère du documentaliste a-t-elle sonné ?

Sébastien DECLERCQ, Étudiant en Master Information, Communication & Document, Université Lille 3 – Charles de Gaulle

Alors que le web sémantique apparaît de plus en plus fréquemment dans la littérature professionnelle, certaines notions restent dans le flou et le non-dit. L’objectif du présent article est de détailler ces éléments et de leur associer un sens pratique. Tout d’abord, il abordera les grandes thématiques associées au web sémantique, que cela soit au niveau de sa définition intrinsèque ou de la mise en évidence des ontologies. Ensuite, il présentera un nouveau lan-gage informatique, le Web Ontology Language (OWL), permettant la création de celles-ci. Enfin, cet article mettra en évidence les différents apports que ces nouvelles notions peuvent entraîner dans le domaine infodocumentaire, de même que la place que pourra prendre le documentaliste dans la mise en place et la gestion de ces nouveaux éléments informationnels.

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Doc en stock
RoSa – Rol en Samenleving: Informatie inwinnen over gelijke kansen, feminisme en vrouwenstudies

Dominique J.B. VANPÉE, Lid van het Publicatiecomité van Bladen voor Documentatie, Belgische Vereniging voor Documentatie (ABD-BVD)

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Compte rendu
La valorisation des archives : Dixièmes Journées des archives de l’Université catholique de Louvain

Sophie DIKOFF, Archiviste, Université Montpellier 1
Florence MATTEAZZI, Attaché aux Archives de la Ville de La Louvière

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